mercredi 31 octobre 2007

La Lozère...

...m'attend! Je pars jusqu'à dimanche dire bonjour à ma Maman et saluer le Vert Galant!
Je reviendrai vous lire bientôt...




On va ouar les vaches?

Bonne fin de semaine à toi lecteur?

dimanche 28 octobre 2007

Armand à son volant...

Dans la rue Liandier, tout proche du Prado
J’arrivai au volant de ma petite auto,
Sur la file de gauche, loin de m’imaginer
Qu’j’allais commettre un crime de lèse- majesté.
Ces messieurs qui pourtant n’peuvent se passer de nous
Qui ,pour vous épouser, se traînent à vos genoux,
Vous couvrent de bijoux pour avoir vos faveurs
Ont un petit défaut qui scelle leur malheur…
Car le talon d’Achille de la gent masculine
C’est l’intérêt qu’il porte à leur foutue berline…
Me voici donc laissant une bell’ Mercédès
Poireauter deux bon mètres derrière une autre caisse
Pour aller me ranger très raisonnablement
Derrière un gros fourgon, manœuvrant lentement.
Armand, a son volant, n’a pas apprécié
Derrière ma Corsa de se voir reléguer
Craignant pour son rétro autant qu’à son égo
Le voilà qui avance à hauteur de capot
Puis il ouvre la vitre et se met à crier.
Je baisse donc la mienne pour connaître l’objet
De l’agonie de mots que j’entendis alors
On était loin d’l’entendre m’appeler mon trésor.
« Espèce de salope t’as vu ce que tu fais !
T’en prendre à mon rétro, tu es vraiment givrée
T’as failli le casser, es tu donc si pressée
Pour me passer devant faut que tu sois tarée.
Mais comment donc Monsieur on ne se connaît pas…
Vous voilà devenu grossier et gougeat.
Son épouse assise sur le siège voisin
Se fit toute petite, le visage carmin
Se tassa toute honteuse devant son matamore
Je fus alors sauvée par les feux tricolores.
Il me quitta encore susurrant des mots doux
Montrant qu’il était loin d’éteindre son courroux.
Puis insulte suprême : « dégage ta poubelle »
Pour mettre fin ici à sa tendre querelle.
Pourquoi faut-il mesdames ,malgré leur stratagème,
Assumant nos faiblesses que sans cesse on les aime…

jeudi 25 octobre 2007

descente à la mine...



Première journée comme seconde d'ambulance. Expérience riche en évènements pour une retraitée comme moi qui repart à la mine, arracher quelques 25000€...dont je ne toucherai pas un centime.
Me voilà dans une boite d'intérim qui hier m'appelle pour m'envoyer dans un petit village du côté d'Augagne. Arrivée à 10h du matin et boulot terminé à 19h30, avec en tout et pour tout 1/2h de pause pour avaler la moitié d'un sandwich.
Novice, j'ai eu un ambulancier sympa, pour me faire toucher un peu à tout, en ce premier jour.
Cela a commencé par du portage de patient sur une chaise, des brancardages en veux tu en voilà, et même un transport en coquille d'un blessé.Nous avons sillonné de Gardanne à Marseille en passant par Aubagne.

début prometteur, non?

et un petit sac de charbon mis à gauche...

mardi 23 octobre 2007

Alzheimer ne frappe pas encore à ta porte...

L'autre dimanche, ma Maman regardait la messe à la télévision. Elle se déroulait dans une église de Pondichéry. Ce nom a évoqué pour elle les souvenirs de son enfance et de sa scolarité...le bon vieux temps de son certif!

Maman est née en 1921. Ce qui lui fait 86 ans bien sonnés. Et, au téléphone, elle me demandait à moi l'instit:"Aux Indes, nous avions bien 5 colonies ?"

- Euh!Oui il me semble bien...
-Il y avait Pondichéry, Kârikâl, Yanaon, mais je ne me souviens plus des deux autres!!!
- Je crois me souvenir de Chandernagor, mais ne vois pas la cinquième. Nous, à l'école nous n'apprenions que Pondichéry et Chandernagor...

Ma recherche Google m'a permis de lui apporter la cinquième de nos colonies:Mahé.




-Quand même, on en apprenait des choses à l'école, en ce temps là me rajouta-t-elle malicieuse. Sans chercher à comparer avec aujourd'hui... juste sous-entendu!




Quelle valeur doit avoir l'enseignement aujourd'hui?

Bonne journée à toi lecteur!

dimanche 21 octobre 2007

La plage des Catalans

Un drôle de nom me direz-vous?


Savez-vous qu'entre Marseillais et Catalans, l'histoire n'a pas été toujours "un long fleuve tranquille?" A la fois trop proches et trop identiques.Les deux régions, au Moyen Age, se disputaient en fait le monopole du Commerce en Méditerranée. Aragonais et Catalans venaient souvent visiter notre port, l'incendiaient, le pillaient, organisant même des razzias.Que faisions nous? je l'ignore! Sans doute avions nous nos propres mercenaires. Il faut aussi se rappeler des invasions sarrasines , venant d'Espagne ou d'ailleurs.

Ainsi fût détruit château Babon que l'on situe à l'entrée du Vieux Port, du côté de la tour du sémaphore et de l'église St Laurent, autrement dit sur le promontoire du quartier de la Tourette. Château épiscopal, puisqu'il faut se rappeler que la ville haute appartenait au Collège de la Major, autrement dit à l'évêque; tandis que la ville basse était au vicomte de Marseille.



Et puis en 1423, les navires catalans envahissaient Marseille et ils détruisaient le port en débarquant sur une petite plage que l'on nomme aujourd'hui "plage des Catalans".

Lorsque l'on passe par le quai Rive Neuve, à l'endroit où l'on peut admirer le Bar de la Marine et par delà le port le clocher des Accoules, il faut se diriger vers le théatre de la Criée, puis passer devant le fort St Nicolas. On laisse sur sa droite les jardins du Pharo, puis la route s'infléchit vers le Cercle des Nageurs de Marseille. Et là en contre bas, une petite plage. C'est ici qu'ils débarquèrent.




Fallait-il y voir les soubresauts qui secouaient la Provence des fameuses guerres baussenques entre les comtes de Toulouse et ceux d'Aragon? ou la mainmise récente du duc d'Anjou sur la Provence? Les Catalans allaient se déchaîner sur notre région pendant un demi-siècle, pillant toute la Camargue, jusqu'en Arles.

Outre leur mise à sac, ils repartirent en démontant la chaine qui barrait le Vieux Port entre fort St Jean et fort St Nicolas. Elle est aujourd''hui exposé en trophée dans la cathédrale de Valence.

Cette dernière attaque a fait beaucoup de tort à la ville.Mais s'ils ont notre chaîne, la Provence a gardé les couleurs sang et or de la Catalogne. On devra à cette attaque la construction de cette tour carré dite du Roi René.




Marseille au XVIème siècle


Située en avant de l'entrée du Vieux Port, avant la Corniche Kennedy, cette plage est la plus près de la ville.Proche du Cercle des Nageurs, on y pratique le volley. L'été elle est envahie de monde, et elle retrouve son calme et sa sérénité dès la fin septembre...
Qui dira que son eau n'est pas limpide?




Bon début dimanche à toi lecteur...

mercredi 17 octobre 2007

des nouvelles de la vieille...

Peut être pas payée de son stage, torturée et harcelée par la Justice, vous savez cette jeune femme qui a bien changée puisqu'à présent elle ne porte plus son bandeau que sur un oeil et que sa balance penche bigremment, toujours du mauvais côté, enfin sûrement pas du mien...mais récompensée par ses années de travail et par le mémoire du mois de juillet.Même si je ne décroche pas le Master 1 je suis "licenciée" en Science de l'Education...

Etre licenciée, je le suis donc deux fois, une fois pour être trop vieille et l'autre pour avoir encore suffisamment de jeunesse pour enseigner! Voilà le drame de Muse, toujours dans les extrêmes.

Sérénité




Bernard Tollet ici

Que vos jours soient sereins et vos nuits douces!

dimanche 14 octobre 2007

que sera, sera...

Un air que j'ai envie de partager avec ceux que j'aime ce matin. J'en connais qui vont aimer cet air et les acteurs que l'on entre-aperçoit...



Rappelez-vous... 1956, Alfred Hitchcock, "l'homme qui en savait trop" avec James Stewart (Mummmm!) et Doris Day...

écoutez ici

Voici ce que chantait Jacqueline François en français pour ceux qui veulent bien se rappeler de l'interprète de "la Marie Vison"... ;o)

Dans le berceau d'un vieux château
Une promesse vient d'arriver
Une princesse toute étonnée
A qui l'on aime chanter

Que sera, sera
Demain n'est jamais certain
Laissons l'avenir venir
Que sera, sera
What will be, will be

On vit grandir et puis rêver
La jeune fille qui demandait
Dis-moi ma mie si j'aimerai
Et sa maman disait

Quand à l'amant de ses amours
La demoiselle lui demanda
M'es-tu fidèle jusqu'à toujours
Et le garçon chantait

Quand elle chanta à son enfant
Dans un sourire, cet air charmant
C'est pour lui dire que dans la vie
Rien n'est jamais fini


Fleur bleue la Muse...allez savoir!

On vient après une semaine d'essai, dans une entreprise d'aide à la personne, de me sacrifier sur l'autel de la jeunesse..."Mais comment vais-je faire pour vous intégrer dans une équipe de jeunes?" m'a -ton dit. "Je ne remets pas en causes toutes vos qualités, votre dynamisme, votre envie de donner à la boite... Même vous avez marqué votre volonté de finir le travail commencé, que d'autres ici ne font pas". J'en avais les jambes enflées...rouge qu'elle était la Muse...

Il est vrai que les 15 cachetons que je prends, répartis sur la journée ne sont pas là pour me redonner de la jeunesse mais me supprimer des douleurs récurrentes, contrôler le cholestérol ou m'aider à gérer une prise de poids...Mais vous parler de mes maux ne sert à rien, je les assume; jai fait 4x1/2heure de vélo par jour pour aller à ce poste. Je crois être même la seule à venir en vélo. Il faut dire que je n'ai pas attendu que l'expérience des vélos en "libre service" soit lancée pour avoir "fait en pédalant tous les chemins environnants" de la Paulette d'Yves Montant .Mais ici points de libellules, ni de paillons...uniquement ceux qui les posent!

J'aurai pu, me proposer de me teintre en blonde, à leur risque et péril, mais j'aime autant assumer mes cheveux blancs.J'aurai pu proposer la mini-jupe mais mes cuisses ont passé l'âge. Faire un lifting aussi, une peau bien tirée, ça donne, nan ! Et des talons hauts sur un vélo ça fait désordre. J'aime autant entendre ce jeune homme noir sur son scooter me dire : "Eh bien Mamie, vous êtes courageuse...c'est rare de voir une personne de votre âge faire du vélo." Oui Mamie, je l'assume, j'en ai même souris de bonheur et je me dis que Dieu me donne encore des jambes pour les grimper ces fichues côtes...

Et puis je ne cherche pas à prendre le boulot d'un jeune même si le besoin financier me ferait le plus grand bien. Je garderai donc mon expérience pour d'autres!

Alors je chante :
Que sera, sera
Demain n'est jamais certain
Laissons l'avenir venir
Que sera, sera
Qui vivra verra...

Bon dimanche à vous tous... et dans ma distribution de bisous, un particulier à qui se reconnaîtra...

mardi 2 octobre 2007

Cow- parade de Marseille ( 2)

Eric DISCEPOLO

Coworld Emplacement n°2




Cette vache, toute blanche, toute simple est enfermée dans une sphère métallique représentant une pelote sans fin de 2, 30 de diamètre. L'artiste a conçu cette vache sous armature, pour le joaillier Pellegrin. Plantée là, près de la Mairie située quai du Port, elle regarde notre Bonne-Mère

A regarder cette oeuvre vous ne serez pas loin de penser que le sculpteur à l’art et la manière d’étirer, de déformer, d’aplatir de mettre en ruban l’acier et d’en faire ici un emballage tellement simple et pourtant si compliqué Ne trouvez vous pas du Moebius dans cette structure? Il avait déjà réalisé ce genre de structure et celle que je vous présente ici symbolise pour moi l'enfermement de l'artiste.




Mais revenons à notre vache...Cette sculpture veut représenter l’idée de la vanité du monde, l'absurdité de la condition humaine, du travail, la vision du réseau internet... Voilà notre vache embobinée, mise en pelote, en « boîte » telle une marchandise de consommation courante, prête sur sa palette de bois à être expédiée.


Quai du port, à Marseille, tu es là, dans ta sphère
Emballée de métal, prête à être envoyée
Un cargo appareille, toi et tes congénères
Pour un lieu pastoral, idyllique contrée...


Peut être au bout du monde, en commerce équitable, pour une contrée où le bétail fait cruellement défaut et où la présence d'un troupeau serait le bienvenue pour nourrir les enfants d'un village!

Quand l’emballage prend des proportions imposantes… Dans un temps d’écologie pensée et responsable, l’artiste, par ses vides ainsi créés, démesurément imposants, nous rappelle à la raison.




Photo envoyée le 18 aout 2007 par choupinette13

Je me suis ici "aidée largement" d'un texte existant de 2001 pour vous parler un peu mieux de cet artiste dont on ne trouve guère de traces sur le web...Mais qui sait si un jour je ne partirai pas à sa rencontre.Donc je mets des extraits remodelés par mes soins entre guillemets.

Coworld tirées du net

"Après de longues années d’expérimentations métallurgiques en compagnie du sculpteur Jonsen, la presse hydraulique, la forge et la soudure n’ont plus de secret pour lui ; il travaille l’acier comme s’il s’agissait d'un bloc d’argile ! les déformations, les étirements, les mollesses, les déchirements, les copeaux inachevés, les délicates liaisons, ou les empilements fragiles évoquent plus pour nous le pétrissage d’une terre quelconque que le travail de l’acier, cette matière si difficile à travailler puisque son point de fusion se fait à 1550° et qu‘il n'est malléable qu'à 1000° et tellement primaire, rappelons-nous que l’âge de fer nous ramène à la seconde tranche de l’histoire de l’humanité...prémices des sociétés pastorales

Une première vision de son art a été donné à Bandol, Sanary et Saint-Mandrier. C’est dans cette dernière qu’Eric Discepolo a présenté en 2001 trois sculptures dont un extraordinaire Christ qui porte en lui toute la souffrance humaine, se découpant sur fond paradisiaque de mer ; il n’était pas sans rappeler le "Transi" de Ligier Richier de Bar le Duc et mériterait par la suite une cathédrale...ou une croisée de chemin soigneusement choisie, ou encore, de rester là, sur son fond de ce ciel...promis après la mort."



A défaut de son Christ, introuvable, je vous propose le transi de Ligier Richier pour vous faire une idée.



dont vous pouvez admirer ici sa restauration


"En plus de ses sculptures, Eric Discepolo a accroché sur des cimaises une série de toiles-linceuls, toiles encadrées d’acier ou grandes toiles flottantes. Visages et silhouettes émergent peu à peu d’une matière qui semble avoir subi les outrages des siècles, ces empreintes sont les suaires de personnes, à la fois anonymes et familières et nous renvoient immédiatement à l’image du temps qui passe, de la mort, inévitable, et de la palingénésie. Ces masques désincarnés, voilés, ne sont-ils pas les symboles de nos ancêtres qui nous regardent, nous scrutent, nous interrogent et nous renvoient à nous-mêmes ? Ne sont-ils pas nous-mêmes ? Ces silhouettes qui flottent ne figurent-elles pas les empreintes, les traces de personnages retournés à une certaine abstraction ?"

quelques oeuvres



"Eric Discepolo vit et travaille à Marseille. Sculpteur, peintre, formé à l’école de Michel Ange, d'Alberto Giacometti et d'Henri Martin, Eric Discepolo s’appuie sur des concepts simples, des mythes fondateurs, pour manipuler l’acier qu’il déforme, déchire, étire, émince, recompose en figures primitives, symboliques, intemporelles. Il a exposé en France, en Allemagne, et en Suisse."

lundi 1 octobre 2007

Marseille que j'aime

Marseille, vous le savez, est ma ville de naissance que j’ai retrouvée après trente-huit ans de pérégrinations. Lorsqu’il m’arrive de la quitter quelques jours, je la retrouve toujours avec le plus grand plaisir.
En arrivant par l’autoroute du Littoral (A55), de suite après un court tunnel, toute la ville vous apparaît, baignée de lumière, la Bonne Mère au fond, le port, les îles du Frioul, le château d’If, les montagnes qui l’entourent …
Aujourd’hui, un tunnel me fait arriver sur le quai Rive Neuve…j’ouvre la fenêtre et je respire, non je renifle !



Voilà le Marseille que j’aime. Un coup de blues, une grande joie je m’y précipite. Il y règne une ambiance que l’on ne retrouve nulle part.

Marseille que j’aime


Quant au soleil couchant, les murs du port s’enflamment
Que tous les mâts dressés se balancent au vent,
Tout près de Saint Victor, je veux ouvrir mon âme
Pour déverser mes peines, mes joies et mes tourments.

Puis, assise en rêvant, au pied du fort St Jean
Je regarde rentrer pointus et goélettes
Qui rentrent s’amarrer entourés de gabians,
Tournoyant dans le ciel, en leur faisant la fête.

Il me prend des envies d’ailleurs et d’aventure
Une envie de voguer vers des terres lointaines
Je largue les amarres, j’augmente la voilure
A bord d’un beau trois-mâts dont je suis capitaine.




A toi lecteur, douce et belle journée!