jeudi 31 janvier 2008

Marvejols m'attend!

Je serai absente quelques jours...Ma mMaman est malade, je cours la rejoindre...à bientôt de vous lire.

mercredi 30 janvier 2008

La cité Radieuse


L’unité d’habitation de Marseille, personne connaît…parlez de la maison du Fada et tout le monde vous dira où la trouver. Le Fada en question c’est Le Corbusier avec des idées « révolutionnaires » pour l’époque. Construite de suite après guerre jusqu’en 1952, la maison de Le Corbusier reste un concept bien sympathique. Si les gens qui y habitent ne veulent pas en partir , c’est qu’il doit y avoir une raison. En me promenant cette après-midi là, j’ai été saluée de bien nombreuses fois. J’y étais allée petite eh bien j’ai voulu y retourner pour voir comment le bâtiment avait supporté le temps. Je vous laisse juge avec ce diaporama concocté à votre intention.




Que ta journée lecteur, soit émaillée de beaux moments...

En route vers Cythère


Un vers emprunté au poète Walt Whitman, que vous retrouverez dans sa version anglaise et sa traduction française, que j'adresse à mon capitaine...Ce premier vers adressé également à ses élèves, par John Keating, lorsqu'il revient dans l'université où il a été élève lui-même, dans un de mes films cultes:Le cercle des poètes disparus, film de Peter Weir, sorti en 1989. Ce film est nominé pour 3 oscars cette année-là dont celui de meilleur acteur pour Robin Williams.

O_Captain!_My_Captain!

Ô Capitaine, mon Capitaine,
Le vent nous pousse vers des terres,
Nous berçant d’un doux cantilène
Quand dans nos voiles il persévère.

Devant nous la belle Cythère.
Ici triomphe en suzeraine
Aphrodite en son sanctuaire
Ô Capitaine, mon Capitaine.

Apprenons de la châtelaine
Désirs d’amour, plaisir de chair
Ô Capitaine, mon Capitaine,
Laissons nos deux corps se complaire.

Je veux bien être l’héritière,
Ô Capitaine, mon Capitaine,
De tes serments, de tes prières,
Lorsque la passion se déchaîne.


Bonne journée lecteur, à bientôt sur ton blog!

lundi 28 janvier 2008

Sous la ligne de flottaison

Quelques vers que je lâche ici pour qu’un bateau ne prenne pas l’eau, sachant que sa ligne de flottaison n’est plus visible. Il est bon parfois de décharger le trop-plein.




Je connais tes douleurs
Je perçois tes souffrances
Tu m’as auprès de toi
Pour partager tes joies
Je suis là silencieuse
Présence affectueuse
Pour bercer ta détresse
Et chasser ta tristesse.


Lecteur un bon mardi, de douces pensées à ceux que j'aime et à mon PC de tendres baisers.

Muse par Boticelli

Muse par Modigliani

Léda

un scoop: la guerre de Troie aura finalement lieu!







Lorsque les Dieux sont fous,
Vivant leur passion
Sans aucun garde fou,
Usant d’usurpation
Dans le monde animal,
Ils condamnent le monde
A un sort infernal.
Usant de sa faconde,
Zeus séduisit Léda
Se transformant en cygne.
Et de cette union là
Que nous dirons indigne
De tout le Panthéon
Naîtra la Belle Hélène
Que, par adoration,
Pâris tiendra pour reine.


Et l’on sait comment cela se terminera…

Bon début de semaine lecteur...

dimanche 27 janvier 2008

retour de guerre



Messire chevalier
Lorsque revient de guerre
Quitte son baudrier
Et pose pied à terre
Laissant son destrier
A son fidèle page
Pose son bouclier
Et s’en va rendre hommage
A sa reine de cœur.
Devant elle s’incline
Vassal admirateur
Que son honneur satine
A genoux, les mains jointes
Apportant son respect
Désire son étreinte
Et un baiser volé…




Les visites du PC sont de courtes durées mais si intenses. Et dans la fine amor, l'écriture de la dame n'est- ce- pas là l'essentiel? Je voudrais bien avoir le temps de vous écrire "le lai de l'hirondelle"...
Bon dimanche à toi, lecteur.

vendredi 25 janvier 2008

ce qu'il reste de toi



Ton odeur, dans les draps, est restée imprégnée
Ta tête sous son poids a marqué l’oreiller
Le lit tout chamboulé est là pour témoigner
Des fiévreux ébats que l’on a grappillés.

Cette nuit j’ai dormi où tu étais couché
Reniflé ton parfum, enlacé le coussin
Tout au fond de tes rêves suis venue me nicher
Et n’en suis pas sortie jusqu’au petit matin




Un peu de mon bonheur que je veux te partager lecteur, bon début de week-end.

jeudi 24 janvier 2008

nostalgie

Il est fini le temps où passaient les vapeurs,
Même le ferry boat a perdu de son âme
Les amants n’iront plus du haut du transbordeur
Prier la Bonne-Mère de veiller sur leur flamme.

Sur les quais du Vieux Port, les discussions s’échauffent
Mais le languisson traîne, et nous laisse rêveurs ;
Les belles crinolines ,les soyeuses étoffes,
Les ombrelles brodées ont perdu leurs couleurs.

Dockers et portefaix ont déserté le port
Leurs cris et leurs chansons ne nous font plus écho ;
La Joliette s’étale au pied de la Major
D’où partent, chaque jour, d’énormes paquebots.




Le pont transbordeur de Marseille


vapeur et quai du port


le ferry boat

Lecteur, passe une bonne journée

mercredi 23 janvier 2008

merci de ta présence lecteur

Mon Dieu ! qu’ai-je fait ? Je vous ai sans doute affolés avec mes mots de l’instant, ces mots qui coulent du cœur. Vous me connaissez pourtant…sensible et passionnée. Que je vous explique quand même…

Mais avant de le faire permettez moi de vous remercier pour toutes vos marques de sympathie, mais rappelez vous mon titre : y’ a pas de quoi fouetter un chat ! Vos mots et vos réactions qui arrivaient dans ma boîte mail également m’étaient donc connus. Je suis très sensible à toutes ces gentillesses ainsi qu’à celles qui m’ont appelée, à la douce voix de mon PC tout alarmé…

Suite à un article de Double Jeu sur les souvenirs, dans lequel elle semblait faire face , je lui laissé une trace , donnant déjà le sens de mon billet.

Pour moi, je n’arrive pas à faire émerger de bons souvenirs ou si rarement que lorsqu’ils arrivent j’aime à les faire durer. Par contre, ce sont très souvent des mauvais souvenirs qui viennent ; Ce sont eux qui me submergent et qui me font mal ;ce sont eux que je n’arrive pas à poser. Et dans ce cas là comment arriverai-je à un « Carpe Diem » si je ne peux pas poser mon passé ou si je redoute toujours mon futur ? J’assume bien, pour ceux qui me connaissent mon présent. Mais mon passé, si lourd me fait énormément de mal. Mon billet allait dans ce sens. Et lorsque je l’écrivais, il est vrai que j’étais mal et je savais que ma nuit serait horrible. Le choix des mots allait dans ce sens. Comprenez vous maintenant pourquoi je vous parlait d’échec assuré. Je n’ai pas résolu mon problème et le garderai encore longtemps. Problème lourd et pesant. Poser son paquet et n’y plus penser. Continuer à lire encore et encore pour arriver à progresser, à trouver des parades. Une tendre passion me permet de ne pas dériver.

Elle a été peuplée de cauchemars . Et aucun souvenir le matin, sauf un mal être que je me suis empressée de faire passer en me consacrant à un programme que j’ai volontairement chargé. C’est ainsi que j’arrive à oublier…juste en bossant plus.
Vous avez pu approcher la Muse Noire avec ses mots choisis mais tellement sombre, car vivant ou revivant certains souvenirs au moment où elle écrivait.

Merci à toi lecteur de ta sollicitude, de ton inquiétude et du soutien que tu m’as apporté. La blogosphère montre une nouvelle fois sa présence et les liens que nous pouvons tisser.




Bonne et douce journée

lundi 21 janvier 2008

y' a vraiment pas de quoi fouetter un chat!



La lecture de deux blogs m’ont fait réagir intérieurement à des situations vécues, aujourd’hui situations mal vécues. Vous avez le droit d’en savoir « un peu plus » mais la Muse restera sibylline..c'est sa vie et elle n'a pas envie de vous la dévoiler.

Suis-je de cette planète ou d’une autre, je ne le sais plus ? ou je le sais que trop. Ce que je sais, c’est qu’un rien me perturbe. J'ai le sentiment à fleur de peau. Peut-être un peu de fatigue, suite à la prise d’anti-inflammatoires, oui mettons ça sur le compte de ces médicaments-là...

Mes souvenirs, ceux qui ont un sens profond pour moi me sautent au visage, comme le feraient les vagues de l’océan. Ces déferlantes me déstabilisent, me fauchent et me roulent comme des baïnes, me laissant de longues minutes sous l’eau, m'empêchant de respirer, me ballotant en tous sens, me nouant l’estomac.

J’ai comme ça des souvenirs qui me remontent, pareils à des bulles acides venues du fond de mon estomac et qui explosent au fond de ma gorge. Les poser là ces souvenirs dans le désordre ou les ranger et les cataloguer ne me sert à rien. Je n’arrive toujours pas à dépasser la peur qu’ils m’inspirent. Je suis piégée par le mal qu’ils engendrent. Je les connais, je peux les nommer, je peux reconnaître leur présence et suis incapable de trouver le remède qui me permettra de chasser la nouvelle situation. Je la vois venir, je la sens, je la détecte et je la laisse me faire du mal. A croire que j'aime ça quelque part. Le pire c’est que cela devient physique. Avoir une boule au creux de l’estomac, sensation douloureuse qui ne chasse pas le malaise (mal -aise), le mal être…Je devrais être heureuse ce soir, car les nouvelles sont bonnes puisque mon PC revient bientôt et pourtant je n’arrive jamais à la plénitude.

Les conseilleurs, les donneurs d’ordre ou de leçons, les amoureux des faux semblants, les indifférents, les nombrilistes, les refroidis, les secs d’âme et de cœur ce soir entament ma sérénité, me vrillent la tête en d’incessants va et vient, me tourmentent. Ma tête tourne et demande grâce. Tout cela réactive mes souvenirs pénibles, me bouffe, me ronge, me mine, m’épuise, me ruine, me détruit. Et je suis là toujours à garder le silence, à ne pas pouvoir dire pour ne pas faire du mal, à garder, à refouler. J’ai fait ça toute ma vie, moyen de me protéger, signes d’auto-défense qui me conduisent toujours au même point. Je sais que ma nuit ne sera pas bonne, non je dirai ce soir qu'elle sera mauvaise, déplorable... L’échec est là, il arrive.

Je ne ferai rien pour l’éviter. Et ma vie pourra bientôt ajouter un nouvel échec cuisant, un souvenir de plus qui me fera mal et qui s’ajoutera à ceux déjà connus de moi. Ainsi pourrais-je avoir une nouvelle expérience négative dont je ne tirerai aucun profit de toute manière puisque je n’arriverai pas à la gérer lorsqu’elle se représentera. Je continuerai à m’enfoncer dans les mêmes ornières, à m’enliser… Ne pas sortir de ta voie tracée petite Muse...faire semblant encore et toujours... laisser croire... donner à croire.

La sagesse des auteurs chez qui je puise ma force, le rire, la bonne humeur,les bons mots, les tentatives de consolation ce soir rien n’y fera… Je n'ai rien envie de dire; j'ai tout juste envie de garder ce secret bien enfoui au fond de moi .Je vais faire une pause blog, une pause ordinateur... Juste me reposer. Je vis mal certaines situations et préfère ne pas vous montrer le visage de Muse Noire sur ce blog. Vous en avez assez pour ce soir. Je vous reviendrai un jour prochain sans doute… Je préfère cuver seule ma déception. Je ne suis peut-être tout simplement plus capable d'assumer le virtuel, à moins que je confonde virtuel et réel...là je ne sais plus! Et si tout simplement c'était le réel que je n'étais plus capable d'assumer... Je sens que je suis mal barrée! Désolée, je ne suis pas/plus de ce monde.

Quelqu’un de plus intéressant à lire que moi et dont je vous conseille les billets culturels :
El déséo de Jorge




Que tes jours soient calmes et sereins, comme l'eau du Vieux-Port dimanche. Laissez- moi boire les embruns et l'écume de cette vague là.

dimanche 20 janvier 2008

le Vieux Port un 20 janvier



Des promeneurs n'en croient pas leurs yeux, moi non plus. Je suis sur la terrasse du restaurant du bas-fort St-Nicolas. Et je prends la photo. Pour vous en convaincre on voit la trace de leurs pieds au sol...Ils sortent tout simplement de l'eau. Il faut dire que le soleil était généreux cette après-midi.

Quelques photos à suivre


Vieux Port


Fort St Jean


Pierres plates du Fort Saint Jean et tour du sémaphore

Bon début de semaine lecteur, que ta semaine soit douce.

samedi 19 janvier 2008

Les ultras 84 de Marseille

Ce soir mon PC est au Vélodrome pour la rencontre OM Valenciennes, un remake me direz-vous! J'entends de chez moi sa voix mêlée à celles des autres...






Les tambours des ultras
Ne pourront pas couvrir
La ferveur de mon cœur
Et tous ses battements.

Malgré le brouhaha
Ne cessant de grossir
Ton cœur de supporter
N’entend-il pas mon chant ?

Tu es pourtant si proche,
Je perçois ton esprit
Lorsque le mien gavroche
Te pose cet écrit.



un club, une ville...l'histoire ne date pas d'hier. Pour écouter cette vidéo un conseil baissez le son!

http://www.dailymotion.com/video/x1oooq_om-le-tour-de-france-ultras-marseil_extreme


Le résultat vient de tomber...l'OM vient de l'emporter 3 buts à 1.
Que le retour de mon PC se fasse dans de bonnes conditions. Et toi lecteur que ton dimanche te soit bénéfique et t'apporte les joies que tu mérites

vendredi 18 janvier 2008

Sale gosse!



Ce matin dans le parc
Bonne-maman Denise
Sur un banc est assise .
Soudain elle remarque
Un vol de tourterelles
Se poser à ses pieds
Glanant dans le gravier
Des miettes irréelles ;
Sortant de son panier
Quelques croûtes de pain
Elle se met à jeter
Au milieu du chemin
Les quignons desséchés.
Dans le fond du jardin
Des enfants enjoués
Courent après une balle.
Partie endiablée,
Ambiance joviale
Pas de cris superflus,
De gestes décousus
Juste un jeu de ballon.
Et la mamie ronchon
Voit soudain arriver
Au milieu des ramiers
Un enfant poursuivant
Cet objet bondissant.
Et les petits oiseaux
Ayant peur du poulbot
S’envolent en piaillant.
Mais Denise en poussant
Un beuglement féroce
Fait trembler les enfants
Et leur crée des tourments
En criant : »Sale gosse !»








Une photo prise dans un jardin public proche de la Cité Radieuse, que l'on aperçoit derrière et dont je vous parlerais une prochaine fois, m'a inspiré cette rimaille. Radieuse? vous avez dit radieuse???
Bon début de week-end lecteur! du soleil dans ton coeur, du soleil dans ta vie...

Aime!




Aime la vie et ceux qui t’aiment
Aime les jours et les semaines
Aime les mois et les années
Aime l’instant qui t’es donné.
Jouis du présent de l’amitié,
De ces instants privilégiés
De ces sourires que tu donnes
De ces chansons que tu fredonnes.
Savoure le temps qui t’es confié
Reçois l’amour de l’être aimé
Que ses baisers et ses caresses
Mettent à jamais ton cœur en liesse.




Le mur des je t'aime, square Jehan Rictus , quartier des Abbesses sur la Butte Montmartre à Paris




Lecteur un petit mot pour expliquer la rimaille du jour, juste un PPS reçu ce matin de mon tendre PC. Je l'en remercie ici de penser si fort à nous. Que ta journée soit douce et aussi ensoleillée que la mienne.

mercredi 16 janvier 2008

La gare Saint-Charles, aujourd'hui...

La gare Saint Charles fait peau neuve et le visage qu'elle nous montre aujourd'hui est digne d'une grande gare. La gare routière, a deux pas, sans sortir de la gare ferroviaire, donne un plus. La connaissiez vous ainsi? Et m'est avis que ce n'est pas fini!





La gare, côte dépose-minute




Les quais et les TGV



La galerie en enfilade




la structure métallique, Eiffel est passé par là.





l'entrée de la gare routière




la fac à deux pas!



et quelle propreté non?



panneaux d'information



les grandes enseignes




une autre...



pour les djeuns!



un coin de chez nous, quand même!


Voilà un des enjeux du renouveau de Marseille, ville que j'aime! Et il reste du boulot encore pour gagner les objectifs d'une ville propre, d'une belle ville, qui doit garder son cachet, en conservant ses ocres...Lorsqu'on arrive en train, les derniers kilomètres ne sont pas forcément beaux, je parle du quartier St Lazare...mais là aussi ça bouge!
Lecteur je te souhaite un beau jeudi ensoleillé! Merci de tes mots qui me sont précieux.

mardi 15 janvier 2008

Toi, le maître du temps



Toi, le Maître du Temps, grâce te sois rendu
De lier mon destin à ce preux chevalier
Egrène tes secondes de façon contenu
Nous serons pour la vie d’éternels créanciers.
Nichée entre ses bras je sentais ses frissons
Lui si fier à la guerre et que j’ai vu ému
Que je vois aujourd’hui sur mon lit étendu
Après m’avoir aimé jusqu’à la déraison.





Bonheur de l'instant que je veux vous faire partager,traces de cet instant magique que nous avons connu. Mon chevalier a repris sa quête et je suis encore dans l'attente. Prochainement d'autres sujets...
Bonne journée lecteur et merci de tes passages ici.

tes yeux



Les pépites à foison, tout au fond de mes yeux
Brillent de mille feux quand tu poses sur moi
Ton regard transporté, où je lis les émois
De cet après-midi passé en amoureux.
Tes braises incandescentes brasillent de bonheur
Quand tu viens sur ma bouche déguster les saveurs
De l’ambroisie céleste offerte par les dieux
Tu atteins l’absolu divin et radieux





Je te souhaite un mardi agréable et serein, lecteur; merci de ta fidélité.

dimanche 13 janvier 2008

Perle d'amour


L’essence du bonheur que retient ma paupière
Jusqu’au bord de mon œil filtre tout doucement
Pardonne-moi ,beau prince, d’être si dépensière,
Cette perle d’amour que je t’offre humblement
Dévale de ma joue pour tomber dans ta main,
Hommage d’une dame envers son suzerain.





Un bon début de semaine lecteur et que ta semaine soit douce. Pensées à mon PC!

samedi 12 janvier 2008

Les Escaliers de la Gare Saint Charles (2)

Un peu de repos poétique, et pourtant j'en ai des choses à écrire, vous pensez, mais Je voudrais poursuivre mon reportage sur les escaliers de la gare St Charles, en photos. J'adore ces groupes de sculptures en bronze que l'on doit à Henry Raybaud et qui sont répartis de deux côtés de l'escalier. Je vous les laisse découvrir.



Lecteur, tes passages et les mots laissés sur mon blog me font vraiment plaisir. Merci à toi de suivre mes périgrinations mon preux chevalier apprécie aussi. Bon dimanche à venir.

vendredi 11 janvier 2008

assag pas sage!



Comment avons nous fait pour nous passer d’assag
Alors que tu pouvais prétendre à du repos ?
Les mots doux chuchotés me trouvèrent point sage,
Chacun de tes baisers s’incrustait dans ma peau.
Je sentis la chaleur de tes mains sur mon corps ;
L’impatience attisé par la séparation,
Faisait courir tes doigts, décoiffant mes cheveux,
Puis se prenant au jeu de l’improvisation
Parcouraient mon échine, un rien aventureux.
Quand bientôt sur la couche, usant de séduction,
Tu m’attirais à toi, partageant mes élans
Nos deux corps enlacés bouillonnant de passion
S’abandonnèrent enfin avec empressement.


Hernan Luis Toro, peintre chilien




l'assag ou essai ou épreuve:) Il est permis au chevalier de coucher dans le lit de la dame à la condition de ne jamais aller au-delà de ses désirs à elle. Ce rite attribué à l'amour courtois, était une épreuve qui consistait à s'assurer de l'amour réel de l'amant.


Que ta nuit soit peuplée de mes rêves beau chevalier et que la tienne lecteur soit sereine et douce.

jeudi 10 janvier 2008

le retour du chevalier

Bannières ,gonfalons, oriflammes dressés
S’approchent lentement du castel aujourd’hui,
Trompettes et tambours les suivent empressés
Alors que sur la plaine déjà le soleil luit.

Suivent tous les soldats , les arbalétriers,
Les barons à cheval entourent le héros,
Mon prince en son armure, courageux guerrier
Avance fièrement la main sur le pommeau.

Et du haut de ma tour impatiemment j’attends
L’émotion qui me prend fait battre la chamade
A mon cœur éperdu, voluptueusement
Les sommets du plaisir ce soir on escalade.





Plus que quelques heures à attendre lecteur,laisse moi encore rêver un petit peu. Douce nuit.

mercredi 9 janvier 2008

Attente

Nos désirs se consument au fil de la journée,
Du lever où, sereine, abreuvée de tes mots
Tu réponds à mes vœux par tes souhaits en écho
Transformant mes matins en pages enluminées.

Nos espoirs colorés embrasent d’autres heures
Faites du désespoir d’un balancier austère
Et de l’outrecuidance d’un coucou téméraire
Venu chanter l’envie d’en créer de meilleures.

Le temps n’a pas d’emprise sur deux êtres qui s’aiment
Les secondes s’enfuient, fusionnent nos pensées
Tandis que le marin t’apporte ce poème
Je reçois par les ondes tes plus tendres baisers.





misstigri


Que ta soirée soit douce lecteur et demain il ne nous restera plus longtemps à attendre. Sois patient lecteur...

mardi 8 janvier 2008

Les Escaliers de la Gare Saint Charles (1)


Qui ne les a pas montés ou descendus ? ou qui ne rêve pas un jour de les descendre ?J’aimerais disposer de mon temps pour pouvoir écrire une chronique sur les voyageurs en partance ou sur ceux qui arrivent, un peu comme le fit Albert Londres sur les quais du port. Les gens sont d’un abord tellement facile ; leur affabilité , je l’envie.



Construite en 1848, la gare St Charles domine la ville. Mais pour l’atteindre, ce n’est pas très commode. Les bâtiments du Petit Séminaire barre l’accès en haut du boulevard d’Athènes. Il faudra que la ville achète le terrain, puis fasse raser les bâtiments et lance un concours pour que ces escaliers voient le jour.



De nombreuses sculptures méritent que l’on s’y arrête. Remontons le boulevard d’Athènes, où aujourd’hui l’entrée d’un tunnel permet de relier l’autoroute que va sur Lyon ou Aix en Provence.



Ce seront 104 marches (je les ai comptées)qu’il vous faudra grimper…et comme me le faisait remarquer un voyageur, quand la valise est lourde ce n’est pas facile.

Au bas deux groupes de statues représente chacun une jeune femme allongée, entourée de deux enfants. L’une représente les colonies d’Afrique. Vous rappelez peut être de L’A.O.F (la Mauritanie, le Sénégal, le Soudan français (devenu Mali), la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Niger, la Haute-Volta (devenue Burkina Faso) et le Dahomey (devenu Bénin). Mais aussi l’AEF. (le Gabon, le Moyen Congo (devenu la république du Congo), l'Oubangui-Chari (devenu la République centrafricaine) et le Tchad ) Il faut aussi que l’on se rappelle ces territoires pour pouvoir assumer la colonisation et les conséquences de cette colonisation.






La seconde représente les colonies d’Asie. Je vous ai déjà parlé des cinq comptoirs de l’Inde…Il y avait aussi le Cambodge, le Laos, le Vietnam(Tonkin, Annam et Cochinchine), Guangzhou Wan, Shanghai, Tianjin et Hankou, en Chine Nous les devons à Louis Botinelly ; elles datent toutes deux de 1923- 1924..





C’était un sculpteur provençal, né à Digne les Bains et mort à Marseille en 1962. On lui doit de nombreuses statues dont le dresseur d’ours situé place de la Tourette ou la Jeanne d’Arc de l’église des Réformés.


je vous livre ici un excellent article de Catherine Marand Fouquet.

Le genre des colonies


Bonne soirée lecteur et qui sait peut être qu'un jour tu me surprendras en train d'interroger les voyageurs...