samedi 29 mars 2008

Ma plume...


Ma plume caresse mon âme,

Alors qu’assise à mon pupitre,

Mon esprit inlassablement

Vagabonde sur les domaines

De mes intimes souvenirs.

Méticuleuse travailleuse,

Elle trempe toutes ses larmes
Dans le marigot de ma vie.
Elle trace ses arabesques
De mes douleurs tant incomprises
Ou détrempe sur le velin
Tous mes chagrins inconsolés.


Soudain ma plume virevolte,

Puisant au fond de l’encrier,

Les mots que tu aimes entendre ;

Les mots du Doux, les mots du Tendre

Enjôlent les feuilles indigos

De mes folies audacieuses

De ma passion déraisonnable

De l’amour qu’il reste à donner.

Elle retrouve alors ses Terres

Peuplées de mes espoirs cachés

De ma mystique réflexion,

Sereine page inachevée.



Quelques rimailles ici pour te montrer que je retrouve le chemin de mon encrier; les douleurs sont muettes et les joies me rassurent. Nous partagerons encore tant de belles choses ensemble. Que ton dimanche lecteur ne soit que douceur.

vendredi 28 mars 2008

humour

Lorsque mes parents ont été faits grands-parents pour la première fois, c'était avec ma nièce et filleule. Bien sûr comme tout grands-parents ils étaient heureux et cela se lisait dans leurs yeux...

J'ai beaucoup aimé l'humour avec lequel mon père a répondu à ma mère lorsqu'elle lui a demandé innocemment :

- "quel effet ça te fait d'être grand-père?"

- " le seul truc qui me gêne c'est devoir coucher ce soir avec une grand-mère!"




A quand mon tour?

jeudi 27 mars 2008

encore à quatre mains et toujours avec Oscar

Le temps d'une amitié est chose si précieuse qu'il faut le protéger; savoir garder en soi la magie de l'instant; savoir garder pour soi et à jamais, tout au fond de son coeur, ces doux moments où le coeur déborde d'émotions; savoir laisser ses mots effleurer l'ami afin de le consoler de ses maux et lui montrer que tout est possible. Savoir laisser ses mots nous dire combien il est important d'aimer...
Aujourd'hui "Oscar" et heureux et seul cela m'importe...et je partage avec vous nos quelques échanges .

Et dans cette amitié,
Où je nous vois tous réunis,
Je cherche inlassablement les vivants,
Dans les rues mortes d'ennui,
Comme un fleuve qui coule jusqu'au port,
Je prendrai
Le premier bateau
Le premier train,
Si il y a vraiment une amitié,
Aucune distance nous sépare,
Ni le ciel, ni la mer, ni la terre,
Il y a juste ce soleil,
Qui fait tourner ses rayons autour de nous,
Il y a juste ces étoiles,
Qui nous guide vers l'aube,
Dans le chemin de la nuit,
Et dans cette amitié,
Il y a juste une lune,
Qui joue son profond miroir dans l'eau
Pour qu'à jamais reste dans nos yeux cette
amitié,
Il y aura toujours une main,
Qui déliera les langues et les doigts,
Par un sourire,
Que les larmes ont trop longtemps caché,
Jusqu'au bout du soir,
On boira à la santé de la nuit,
dans les voix enfumées,
on cherchera cette sortie de brouillard,
qui nous empêchait de nous voir


© Oscar

oscar!

Quand la Lune apparaît
Dans un ciel, diaphane,
D'étoiles parsemé
J'entends ton désespoir.
Je t'apporte en retour
L'amitié qui te manque
Regarde Aldabaran
Un message d'espoir
Te parviens.
La brise maritime
Te confie mes secrets
Ne sois pas seul, ami
Tourne tes yeux vers moi
Regarde mon sourire
Et espère...
Il est temps que ta vie
Sois remplie de bonheur
De joies simples, d'amour...
Rend la chose possible

Ami, que deviens-tu?
Ressens tu comme moi
Cette chaleur intense
Qui envahit mon coeur
Lorsque par la pensée
Nos esprits se rejoignent?
Il me suffit pourtant
d'évoquer ton visage
Et voilà que la nuit
M'offre en un instant
Le merveilleux spectacle,
Le doux enchantement
de ses milliards d'étoiles
Postés au firmament.
Je les contemple toutes,
Chacune à leur tour
Les nommant par leur nom
Et Véga et Orion
La Grande Ourse et le Cygne
Bételgeuse , Cassiopée
Andromède , Altaïr.
Et quand je vous regarde
Je sais que mon ami
Loin de moi les observe.
Et par delà de l'espace
les messages reçus,
Les messages envoyés
Nous apportent l'espoir.
Espoir de partager
Une amitié nouvelle...

(Muse)

Ami lecteur, ma pensée va vers tous mes amis, vers ceux que j'aime, vers toi aussi que j'aime à travers tes lignes et avec qui je partage un peu de ma vie. Sois remercié de ta présence.
Et puis ma pensée va vers celui dont la présence m'a tant manqué. Nous avons partagé un peu de notre temps,avant de pouvoir se retrouver plus longuement...Permettez que je l'embrasse ici devant vous!
Chacun de ces coeurs sont aussi fondants qu'un de ses tendres baisers...

mardi 25 mars 2008

En faveur du Tibet

Si vous vous sentez concerné, ouvrez ce lien et signez la pétition...

http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence

lundi 24 mars 2008

Serment

A relire tes mails, tes sms, à écouter ta voix j'en suis encore émue.
Merci surtout à toi Preux Chevalier de m'avoir accompagné durant ces quarante-cinq jours. Tu sais combien ta présence à mes côtés, ton soutien m'ont permis de supporter l'insupportable. Ces quelques lignes, qui témoignent de ce courriel reçu ce jour (neige en Provence) et de tes mots toujours emplis de tendresse, sont pour toi.

Serments

Des frimas de l’automne aux neiges du printemps

La chaleur de ton corps accompagne mes pas

Et tes mots doux sucrés, que dans la nuit j’entends,

Tout au fond de ma gorge font comme vin muscat.



Je ressens ta présence, dans les moindres moments,

Lorsque le soleil brille, lorsque l’orage gronde

Dans les temps difficiles je te savais présent

Pour chasser mes chimères, mes harpies furibondes.



Viennent les nuits d’été, aux feux de la Saint Jean,

Dans le ciel étoilé, couchés dans la garrigue,

Deux amants enlacés chanteront leurs serments

A la lune complice qui avec eux se ligue.



Merci encore à toi lecteur vigilant et attentif, ta présence me réconforte pareillement.
Douce soirée à toi lecteur!

samedi 22 mars 2008

De toi, je garderai

Afin de te rendre hommage Frangine, celui que je te dois, reçois mes mots, comme j'aimais à t'en envoyer.Je te sais près de moi qui me guide.


De toi, je garderai




De toi, je garderai notre belle amitié

Ecrite en gsund’heit, en rire ou en versets,

Le temps que nous passions le soir à converser,

Un WC à la main, de nos vers en chantier.


De toi, je garderai notre complicité

Quand nous croisions nos plumes jusqu’à la déraison

La joie de pouvoir lire tes vers primesautiers

Et répondre à tes rimes le soir à ma maison.


De toi, je garderai la beauté de ton âme

Serviable, attentionnée, près de ceux que tu aimes

Prenant soin de tous ceux qui viennent et réclament

Conseils et compassion, confiant leurs problèmes.


De toi, je garderai la douceur de ta voix

Ton rire et tes fous-rires, ta gaieté naturelle

La clarté des tes yeux qui pétillaient de joie

Quand tu faisais tinter ta fibre maternelle.


De toi, je garderai abnégation, courage,

Prenant soin de chacun, oubliant de te plaindre

Pour donner le meilleur et même davantage

Quand tu pensais à nous tes maux étaient les moindres.



Lecteur, je te souhaite un bon début de week-end et de Joyeuses Pâques.

jeudi 20 mars 2008

oscar!

Je viens vous livrer quelques souvenirs de 2003 étant encore incapable de trouver l'inspiration , la plume défaite... Je vous livre sur un autre blog

http://mimulata.blogspot.com/



des textes, des forums entiers, des photos ou des vidéos de ce temps où Marie et moi croisions la plume, un blog dans lequel il ya beaucoup d'elle et que j'ai mis en lien dans mes visites quotidiennes.

Ici je croisais la plume avec Christophe, qui avait encore pour pseudo Oscar avant de devenir Jack. Nous avions Marie, Ether et moi une affection particulière pour lui. D'ailleurs il m'appelait maman et Marie tatie...
C'était mes premières volées de mots, écrite dans son style...


Poèmes à quatre mains


il fallait que je combatte cette peur,
d'avoir trop vu de guerre,
et de sang couler,
ma vie a été un voyage à l'intérieur des souvenirs,
parfois,
des clichés me revenaient sans cesse,
souffrance d'enfance,
qui a laissé des cicatrices en plein coeurs
oui je suis né
pour mourir libre,
mais pas en prison,
comme un condamné qui cherche à se liberer de ses chaînes que seul lui voit,
fatigué d'avoir chercher trop de ciels dans sa vie,
il cherche le repos,
avant que la mort ne le surprenne dans son sommeil,
et je me dis,
à mon réveil que le soleil est toujours là
comme la premiere fois que je suis né,
quand dans le noir,
la lune me consolait par ses étoiles,
avant l'arrivé du jour...
(© Oscar)

oscar!

Le soleil était là, derrière les nuages,
Il était là pour toi, tu ne le savais pas.
A force de poursuivre les chimères de la Vie
Tu as perdu les sens des valeurs essentielles.
Travail et promotions ne sont pour toi que des leurres;
Profite d'aujourd'hui, profite de la vie.
Au fil de tes rencontres, découvre le plaisir, le vrai
Plaisir de partager une amitié sincère
Découverte de l'autre, secrets les plus intimes
Fous rires communs, tendresse dans le geste
et les yeux dans les yeux, redessinent avec elle
Cette carte du Tendre si longtemps oubliée"
Alors tous ces nuages que tu avais tracés
s'effaceront.
Tu verras apparaître l'astre si convoité
dans un ciel bleu azur.
Tu tiendras là tes valeurs,

moteur inestimable

d'une Vie accomplie.


. ( Muse )

Je vais passer ma journée à essayer de me changer les idées pour revenir en Muse reposée... Mais je pense à vous tous.

mercredi 19 mars 2008

Merci

Je voudrais ici remercier mes fidèles lecteurs de la gentillesse avec laquelle ils sont venus déposer des mots de soutien lorsque je suis partie précipitamment en Lozère au chevet de ma Maman. Je n'avais aucun ordinateur à ma disposition et aucune envie de la laisser seule quelques minutes tant sa santé était précaire. Si on la voyait debout une heure par jour c'était le bout du monde. Lever pour avaler un bouillon de légumes et retour au lit.
Et puis ça a été cette montée en catastrophe sur l'Alsace, six jours après que Maman ait eu une transfusion, qui était loin d'être aussi satisfaisante du point de vue efficacité. Je le devais à cette soeur qui était devenue comme une grande soeur dans mon coeur et je le sais dans le sien. Avaler les kilomètres aller et retour et retrouver une Maman loin d'être remise. Il m'aura fallu attendre encore quinze jours de plus pour pouvoir envisager mon retour sur Marseille. Mais pour combien de temps!
Remercier chacun de vous en particulier
Et d'abord elle, Marie, Frangine adorée, qui avec sa main paresseuse me laisse deux messages, dont le tout premier...toujours attentive à mes écrits.
Et puis vous mes lecteurs assidus :
Brig avec qui je partage Marvejols et une journée passé en Avignon avec Marie mais aussi le plaisir de te lire.
François et Fier de l'être que je ne vois plus guère en commentaires mais qui reste fidèle dans les coups durs.
Tanette chez qui je'aime me rendre chaque jour pour y découvrir des photos merveilleuses
LFD avec qui j'ai partagé quelques repas sur Marseille,pas mal de mails déjà, beaucoup de confidences et de coups de téléphone, présente elle aussi dans les coups durs, et qui j'espère reviendra bientôt sur Marseille.
Rosie que je ne présente pas, qui un coeur gros comme ça et pour qui j'ai beaucoup d'affection
Lyse que j'ai découvert récemment et dont j'apprécie la sensibilité;c'est aussi une jeune collègue aux talents merveilleux et qui a foi en ce qu'elle fait.
Arlette avec qui nous échangeons aussi par mail sur le toiles qu'elle peint. Merveilleuse et talentueuse Arlette que je ne regrette pas d'avoir découvert.
Ptit'Mary, mon amie d'Aubagne, je te dois bien ça Mary; grâce à toi mes amies ont pu recevoir le nouvelles qu'ils attendaient.Parler de toi me prendrais des heures; je préfère ne rien dire et t'embrasser bien fort et peut être à ce soir si j'ai le temps.
Magali qui m'a fait la gentillesse de venir chez moi avec son fils et que j'aime bien aller visiter.
Lancelot, l'ami Suisse que Marie m'avait fait découvrir
Ariaga qui me lit souvent mais passante silencieuse et occupée mais qui dans les moments forts sait se montrer présente.
Carrieb qui n'écrit pas souvent sur son blog mais si bien et dont je partage souvent les idées
Espérance à qui j'irai rendre visite plus souvent
Sborja qui partage Marvejols avec moi semble-t-il
Bruno dont j'aime la sensibilté photographique et sa plume
Nathalie K découverte d'une jolie plume et d'une grande sensibilité.
Double Je que j'aurai du rencontrer en d'autres circonstances;Marie m'avaitamené sur ton blog. Je t'embrasse
Rom longtemps perdu, que je ne voyais plus que lors de mes visites à Colmar et que cet évènement tragique m'a permis de retrouver; Je t'embrasse.
Vincent toujours inquiet de savoir, qui n'osait pas déranger Marie et venait aux nouvelles.
Gaëna, l'amie du fond des bois qui sait par ses mots me consoler.
Gérard que j'aime à visiter pour ses photos et son humour
Karine et ses puces, baroudeuses qui étaient en Corse avec Marie et moi et tant d'autres.
Ether que je ne présente plus; nous formions avec Marie un trio redoutable d'amitié et de tendresse et je veux lui témoigner ici toute mon affection.
Herbert que je découvre depuis peu.
Wictoria que je redécouvre
et mon Pc que j'embrasse ici tendrement pour le soutien apporté par ses messages quotidiens, ses mots d'amour chargés de tendrese.

Mais aussi tous ceux qui viennent silencieusement ou ceux qui ont déposé sur Siamoises
Mamselle Poivert,Holly Gollithly et Siréneau.

La toile n'est pas aussi impersonnelle que ça et vos témoignages d'amitié en sont la preuve. Ils me remplissent d'émotion. Vous êtes riches de sentiments.A ceux que je cotoie tous les jours, à ceux que je connais mais aussi à tous ceux que je croiserai un jour où l'autre recevez mes remerciements et laissez moi vous embrasser.

lundi 17 mars 2008

Le pélerin de Compostelle


Voilà un livre que j'ai commencé le 26 février, que j'ai abandonné le 28, laissant là un chapitre sans savoir ce qu'il y avait après. Repris le 10 mars, sur un chapitre qui avait pour titre "la mort." Prémonitoire?
Mais voilà un livre qui m'a beaucoup aidé dans les moments de peine dans lesquels je me trouvais.

Histoire d'un homme qui part dans une quête personnelle sur le chemin de St Jacques, avec un guide spirituel. Et au fil de la lecture je voyais bien mon chemin de St Jacques à moi, je connaissais mes démons et je sentais bien qui serait désormais mon guide pour m'aider dans ma quête. J'y ai trouvé là une grande sérénité, trop même. J'ai peur du retour de bâton.


Je dois dire que je suis dans ma période Coelho. Précédemment je lisais les bouquins de jane Austen, qui m'ont enchantée. Et que les livres, de Coelho, sa spiritualité me conviennent parfaitement. J'avais découvert "les chevaliers de la Lumière" avec ma conseillère ANPE. Un auteur à découvrir.

Envie de pas grand chose, difficulté à trouver mes rimes. La tête possède d'ordinaire un cerveau. La mienne ce soir contient de la ouate, serrée...
Que ta soirée soit douce Lecteur!

samedi 15 mars 2008

De Marie: Adieu Louise!

Mon dieu...le tsunami qui vient de me submerger laissera des traces dans ma vie!
Partie en catastrophe pour soigner ma maman, je rentre aujourd'ui chez moi avec la peine que peut créer la perte d'un être cher.
Le 30 janvier, ma maman me téléphone pour me dire qu'elle n'a pas ouvert ses volets, qu'elle n'a pas mangé et qu'elle a passé sa journée au lit. Mon départ s'est donc précipité.
Des anti-inflammatoires avaient eu raison de ses forces et une forte diarrhée venait de la terrasser. Au fond de son lit, je retrouvais une petite bougie, à la flamme chancelante. Plusieurs fois le médecin s'est déplacé lors de la première semaine pour enfin prescrire une prise de sang qui mettait en valeur cette anémie. Et la flamme devenait de jour en jour plus faible jusqu'à ce que la décision fut prise de la transfuser. Un sang A négatif, des anticorps négatifs ont fait qu'il a fallu faire appel à Toulouse pour expédier deux poches de globules rouges.

Maman sur la voie de la guérison, encore qu'à 86 ans on ne se remet pas aussi facilement , j'apprenais, le jeudi soir, que Marie, mon amie, ma grande soeur de plume certes mais surtout de coeur, celle que nos amis appelaient ma siamoise, tant nous arrivions à fusionner, menait son dernier combat contre "le crabe". Il fallait que je monte...je ne pouvais me résoudre de l'abandonner en pareille circonstances. Je négociais avec ma maman ce départ, mettant famille et voisins dans le coup et j'avalais les 800 kms dans l'angoisse que vous pouvez imaginer. Ma récompense: avoir pu la voir, croiser une dernière fois son regard qui semblait vouloir me dire "toi ici!" "mais qu'est ce que tu es venue faire"... et l'accompagner une nuit, un jour de ma présence. Et lui dire un dernier au revoir, lui dire à bientôt et lui dire que j'emportais avec moi le meilleur de cette amitié vieille de presque cinq années.

Ce soir je voudrais vous faire un cadeau, vous permettre de lire encore des poésies de Marie. A une certaine époque, nous avions publié sur la toile une folle histoire. Elle était Tomi, j'étais Lola...Et sur un site de rencontres nous avions fait se rencontrer ces deux-là. Ils avaient raconté leur famille, leurs espoirs, leur passion, leur amour...faisaient rêver leurs lecteurs et leurs lectrices jusqu'à la naissance de leur première fille, née le jour même où naissait Harold. Elle avait créé un personnage fantasque, une tante, nommée Louise. Mais souvent je lui avais dit combien cette Louise lui ressemblait. Et un soir je reçois ce poème sur MSN où nous dialoguions et discutions de nos écrits. Elle voulait faire mourir sa tante Louise. A force de la persuader de conserver ce personnage si sympathique, elle a accepté de ne jamais publier ce poème. Le voici aujourd'hui pour vous. Rappelez vous en le lisant qu'elle est décédée un dimanche...Prémonitoire?


Adieu Louise écrit par Marie



Quelle tristesse en ce dimanche
Jour du Seigneur, page de larmes,
Un bel oiseau quitte sa branche,
Lady Louise baisse les armes.

Instant fragile où tout bascule
Monsieur Néant, omniprésent,
Se moque bien des campanules
Qu’elle a semées pour le printemps.

Elle est partie, l’âme sereine,
En s’endormant dans cette enfance
Qu’elle a ralliée sans trop de peine...
Elle a rejoint sa fille Garance.

Le seul bonheur dans mon chagrin,
Est le clin d’œil à ton égard,
Et la pression de ses deux mains
Quand nous étions sur le départ.


Bientôt je nourrirais un blog dans lequel je vous ferais partager nos écrits anciens, des textes qui ne sont que d'elle et qui ont sans doute disparus, d'autres que nous avons écrit à deux et des photos de nos escapades. Sur les conseils de Phil,notre frangin, je l'appelerai " Siamoises". Ce sera pour moi une façon de lui rendre hommage.

Quinze jours de plus à rester à Marvejols auprès de ma maman pour la voir à peu près bien mais je sais déjà que je devrais faire la route souvent vers elle...
Ce tsunami m'a permis de prendre conscience du cercle d'amis que j'avais. Je vous remercie chaleureusement de vos marques de sympathie et l'émotion à lire vos commentaires me réchauffe le coeur. Je vous promets de venir vous répondre à chacun et vous demande un peu d'indulgence car mon retard est très important. Je vous embrasse tous