vendredi 28 novembre 2008

pseudos

pour les impromptus littéraires :

http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/


Tu étais Milady et j’étais Musetta

Ecrivant nos poèmes, combattant le plagiat

Et nous croisions nos plumes, avec enchantement,

Dans le même encrier, avec le même sang.


Tu étais mon Tomi et j’étais ta Lola

Mystifiant nos lecteurs, avec amusement,

Qui suivait ébahis l’histoire, pas à pas

De l’amour de deux êtres épris de sentiments.


Je t’ai connue Basil, dispensant tes « hé hé ! »

Ou bien la Mère Tume pour te faire étriller

J’avais nom Souricette lorsqu’on se rencontrait

Mais Muse est le pseudo que de toi j’ai gardé.


Tu devenais Mariel, ton dernier pseudonyme

Mais sous ces divers noms nous ne nous cachions pas

L’amitié est frappée du meilleur millésime

Tu ne m’as pas quittée, je sais que tu es là.


belle journée à toi lecteur

jeudi 27 novembre 2008

Au jardin de ton cœur

Au jardin de ton cœur
Je veux semer des fleurs d’amour et de tendresse
Au jardin de ton cœur où la glèbe paresse,

Friche où ne pousse, plus sauvage et solitaire
Qu’un buisson épineux, aux ronces tutélaires.


Disséminer aussi dans ce limon fertile
Des fleurs de fantaisie à la tige gracile,
Pour égayer tes jours le temps que je prépare
Les semis de bonté que je choie du regard.

Parsemer tes sillons d’estime et d’affection
Afficher à ta lande tant de vénération

Que ce qui était, hier, triste et abandonné


Retrouvera l’éclat des terres affectionnées
Et que chacun verra de ses yeux éblouis

Renaître un rosier enfin épanoui.



Que ta journée soit belle, lecteur autant que cette lande.

mardi 25 novembre 2008

retour

Me voici de retour.
De doux moments me dites vous...Oui, nous en avons eu; mais elle a connu aussi des moments de grande fatigue, notamment le samedi où elle a passé sa matinée au lit. Son âge, 87 ans, excuse beaucoup ces instants où elle m'abandonne pour le lit ou le fauteuil. Vous l'entendrez souvent citer Charles de Gaulle: "La vieillesse est un naufrage!" Elle est lucide.

Peu de temps pour travailler et lui faire des travaux qu'elle ne peut plus assurer. S'occuper de lui rentrer les chrysanthèmes, d'entretenir son jardin d'hiver. Mais beaucoup de partage de petits riens, de petites choses. Parler de mon père ou de mon frère, trop tôt disparus.

Je vous ai déjà évoqué sa mémoire. Elle est la mémoire vivante de notre famille. Ses souvenirs sont riches d'anecdotes. Il faut la voir quand elle raconte, voir ses yeux briller, ses mains se nouer. Je ressens le besoin de la faire parler, de lui faire raconter son enfance...raconter et raconter encore...

J'essaye d'aller la voir toutes les trois semaines; elle vit seule et à son âge ce n'est pas évident. Ce ne sont pas les coups de téléphones journaliers qui peuvent lui apporter une présence qu'elle réclame même si cela lui donne un peu de chaleur.

Bonne soirée lecteur

jeudi 20 novembre 2008

Je repars une nouvelle fois avant la Noël en Lozère! Encore quelques kilomètres et des heures de partage avec celle qui m'a donnée le jour.

Vous pouvez continuer à aller sur Siamoises ici :http://mimulata.blogspot.com/

J'ai programmé jusqu'à dimanche la suite de nos poèmes.

Bon week-end à tous, lecteurs et passants.

mardi 18 novembre 2008

Le thème des Impromptus littéraires de la semaine... ( http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/ )
Après vous être laissé bercer par la douce musique de Bach, vous êtes réveillé(e) en pleine nuit par la sonnerie de votre téléphone portable que vous avez malencontreusement oublié d'éteindre avant d’aller vous coucher. La curiosité mêlée d’inquiétude vous pousse à vous lever pour consulter le message qui s’affiche : « Je sais tout » pour un numéro masqué…
A vous de choisir la tonalité de votre histoire, légère, angoissante ou humoristique… Mais elle devra commencer par l’incipit «Les mots dansaient devant mes yeux» et ne pas dépasser votre forfait de deux pages maximum.
Surtout ne raccrochez pas. Nous resterons en ligne jusqu'au dimanche 23 novembre minuit



Les mots dansaient devant mes yeux,

Sur l’écran bleu de mon portable,

Aphorisme irrévérencieux

Que tu me jettes à la figure

Afin de me rendre coupable.


Tes mots résonnent dans ma tête

Sans vraiment trop savoir pourquoi,

Cette évidence que je rejette

Sur l’écran bleu de mon portable,

Tu ne seras pas le prophète.


Si tu crois posséder des dons de divination

Je dois t’avouer que tu te goures

Ce ne sont qu’affabulations

Sur l’écran bleu de mon portable,

Je prends tes mots pour de l’humour.


Un mètre soixante-dix, une poitrine de rêve

J’envoie balader mon portable,

Je chaloupe jusque dans tes bras

Où sans effort tu me soulèves

En disant : « je sais tout » tu vois.


Mon crime est-il abominable

Que sur l’écran de mon portable,

La nuit, je découvre, pécheresse

Trois mots qui me veulent coupable,

Qui voudraient que je me confesse ?


Ton « je sais tout tourne » dans ma tête

Elle provoque mon émoi

Quand je regarde mon portable,

Mon cœur, à cent à l’heure, bat

Et je te réponds : « tu sais quoi ? »



Je dois aller louer Ton Père !


Je me suis aidée de Claude Nougaro pour trouver un rythme à cette rimaille...

Bonne soirée lecteur!

dimanche 16 novembre 2008

Aux pieds des ancolies



Je suis partie, un jour,
Tout au bout de la terre
Dans un train de folie,
Car il fallait soustraire
Ou enfouir mes amours
Aux pieds des ancolies.

Sur ce quai, je me traîne,
Je me force à monter.
Je ne laisse en ces lieux
Que peines et regrets,
Qui repassent en rengaine,
Me déniant un non-lieu.

Ne pas se retourner,
Laisser couler ses larmes,
Rabâcher ses tourments
Au milieu du vacarme
Des rails, d'un coeur blessé,
Impitoyablement.


Je reviendrai pourtant
Goûter aux choses simples:
Le soleil le matin
que mon regard contemple,
L'oiseau virevoltant
Et ta peau de satin.





samedi 15 novembre 2008

rabachage...

Un texte de Gicerilla, m’inspire cet écrit, souvenir de septembre 1977.

http://gicerilla.hautetfort.com/


Vous raconterais-je ma toute première heure de classe, son estrade qui me mettait à un mètre au moins au-dessus du sol, (pratique en cas d’inondation) et ma classe de pré-boutonneux, un CM2 de 42 élèves du Val Fourré, à Mantes...

J'y faisais un remplacement de trois mois. L’instit, Monsieur D….., un vrai Corse, avait eu un stage de longue durée à l’éhenne(EN : Ecole Normale, aujourd’hui l’IUFM, avant de ne plus exister)… Il avait eu la gentillesse de me mâcher la première semaine, me disant qu’ensuite, je devais continuer sur le même rythme. Je devais commencer par poésie. Faire réciter les 6 premiers vers déjà appris et poursuivre l’apprentissage de quatre vers supplémentaires chaque jour ; telle était ma mission. Pas si impossible que ça.

La poésie ? Une de la Fontaine, un lundi matin, à la fraîche ! sympa me diriez-vous : "Petit poisson deviendra grand pourvu que Dieu lui prête vie..." Le titulaire du poste me gâtait juste par la longueur de la poésie. Mais La Fontaine c’était gâteau…Les vers ont l’avantage d’être bien balancés, c’est de l’alexandrin avec césure à l’hémistiche…Ca coule comme un guéwurtz, vendanges tardives, au fond d’un gosier desséché par l’ambiance enfumée d’une winstub.

Bien sûr, j’avais un handicap de première bourre : je ne connaissais pas les élèves. J’avais donc le choix entre interroger les bancs du fond de la classe et ceux de devant, les fayots du premier rang... Ma réflexion m’amène à penser que je dois chercher la réussite et ne pas commencer à me heurter au groupe classe en déjugeant les « moins bons »… Du coup, je pense bien faire en interrogeant un sage placé juste devant mon bureau…Erreur funeste ! C'était pô un fayot, l' gars!!! Non ! un bègue!!!

Je perçus une rumeur de satisfaction dans la classe, que je pris pour des « oufs » de soulagement. Le voilà qui se lève, qui monte les trois marches de l’estrade. Ne crois pas lecteur qu’il monte à l’échafaud ! Non j’ai bien l’impression qu’il possède son sujet et le voilà qui se gratte la gorge avant de commencer à haute et intelligible voix.

"Pe pe pe pe pe" commence-t-il...

Les pupitres, charitablement, se soulevèrent pour éviter une hystérie générale. Je percevais derrière ces maigres remparts des rires moqueurs. Il fallait que je donne l’exemple bien sûr mais du coup je me demandais comment j'allais me sortir de ce "merdier" (excuse mon manque de vocabulaire devant la situation, lecteur), et s'il fallait que j'ouvrisse le parapluie pour ne pas subir l'attaque inévitable de postillons, chaque fois qu’il se tournait vers moi, les yeux suppliant d’interrompre.

"Pe pe pe pe pe" reprit-il de plus belle… Nous n’étions pas sortis de l’auberge. Il insistait le bougre… Il faut dire que le « pe » du départ ne demandait qu’à être répété .L’activité étant prévue pour vingt minutes je faisais l’apprentissage des programmes que l’on n’arrive jamais à boucler… Et la récréation ne sonnait qu’une heure trente plus tard. On ne pouvait décemment pas en rester là. Je suppliais intérieurement les mânes du grand philosophe Jean- Jacques Rousseau dont le nom ornait le frontispice du groupe scolaire. Qu’aurait-il fait avec l’Emile, dans le même cas, lui le grand pédagogue ?

"Fallait-il que je le coupasse dans ses efforts louables?" J'en suis encore en train de me le demander maintenant que je suis à la retraite! Je pense avoir géré mon problème, car c’était le mien, en le ramenant à sa place et lui proposant de me la réciter à la récréation. Après avoir vu mes collègues, je ne suis pas revenue à la charge. Nous avions lui et moi d’autres chats à fouetter, que Roucky me pardonne.

vendredi 14 novembre 2008


Pour les impromptus littéraires que vous retrouvez ici :
http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/


ma contribution de la semaine.


Fredonner une ariette, mon cœur

Et du pied marquer le tempo

Lorsqu’entrera le visiteur

Venu danser le flamenco.


Sentir le rythme à fleur de peau

Lorsque je plaque mes accords,

Accentuer mes trémolos

A la sensualité du corps.


Ma main agile sur les cordes

Transgressent tous les interdits

Quand le pas et les sons s’accordent

A montrer un baile inédit.


L’oiseau se pose sur la branche

Comme mes doigts sur les boyaux

Ses doigts qui caressent sa hanche

S’enflamment dans un adagio.


Beaucoup d'occupations cette semaine m'ont tenue loin de mon écran. Vais-je être aussi régulière? je ne peux encore le dire tant j'ai à faire... Mais je ferai quand même un effort pour vous lire...

lundi 10 novembre 2008

un air de Faust


J’ai suivi mon chemin
Jusqu’au bout de la terre
Rêvant de ces matins
A des années lumières
D’un monde inaccessible.
Si j’ai touché du doigt

Les ombres impossibles
Donnant à mes pourquoi
Des raisons d’exister

L’âme que j’ai vendue
Contre l’éternité
Est aujourd’hui perdue.

Bonne soirée lecteur

vendredi 7 novembre 2008



Lorsque je suis revenue de Lozère,dimanche, j'ai été obligée de prendre l'autoroute, la route de Florac étant coupée...Le vent violent déporte la voiture. Et puis vous n'avez pas l'occasion de voir ce magnifique viaduc sous cet angle de vue.J'ai mis une heure trente de plus ce jour là.
En arrivant mon appart était inondé!!!

Belle soirée à toi lecteur!

mercredi 5 novembre 2008

Obama Président

Je voudrais aujourd’hui remercier mes lecteurs américains.


Te voici aujourd’hui élu le quarante-quatrième Président de cette grande nation…



Obama Président


Oublieux des souffrances infligées à tes pères,

Baigné par les paroles du pasteur Luther King,

Animé du désir d’aider les pauvres gens,

Mesurant l’espérance offerte à ton pays,

Attentionné aux jeunes qui rêvent en t’écoutant,



Pudique, réservé sur ta vie familiale,

Regardant l’avenir avec sérénité,

Ecoute en souriant le peuple qui t’acclame ;

Somptueux héritier de la démocratie

Inondé des valeurs des pères fondateurs,

Désireux d’accomplir l’incroyable destin

En incarnant pour tous l’idée de renouveau

Négocie l’avenir, réalise ton rêve.

Tu seras pour chacun un glorieux président





Yes, « you » can , Mister Obama !!!


Bonne soirée d'une femme pressée. Quatre heures de philo entre hier et aujourd'hui, quelques courses nécessaires, cuisine et sport ont complétés mes journées de travail. A bientôt de vous lire.


essai de traduction avec Google...en perdant l'acrostiche!

President Obama


Unmindful of the suffering inflicted on your fathers,

Bathed in the words of Pastor Luther King,

Driven by the desire to help poor people

Recognizing the hope offered to your country,

Attentive to young people who dream in listening,



Modest, reserved about your family,

Looking to the future with serenity,

Listening in the smiling people who cheer you;

Sumptuous heir of democracy

Flooded values of the founding fathers,

Desiring to achieve the incredible destiny

In all embodying the idea of renewal

Negotiate the future, realize your dream.

You will be a glorious president for each

lundi 3 novembre 2008

Après une semaine lozérienne où j'ai vécu la pluie, la neige, la tristesse des temps où l'on se souvient, et cette année j'avais à me souvenir...voici 8 mois jours pour jours...je reviens avec une rimaille composée aujourd'hui pour les impromptus littéraires que vous pouvez retrouver ici

http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/

C'est par où ?


Moi, qui aie parcouru les mers, les océans,

Afin de retrouver la môme que j’étais

Je lis dans les étoiles et cherche en maugréant

Le vecteur de ma vie, sur le pont, hébétée.


Dans tous les azimuts, toutes les directions

Du levant au ponant, mes yeux désemparés

Cherchent farouchement ce qui fait défection

A la félicité de mon âme égarée.


Lors, pour y parvenir, je rame à contre sens

Jusqu’à la déraison, et les jours, et les nuits

Car pour vivre il me faut maintenir la cadence,


Passer tous les écueils, vaincre chaque brisant

Et atteindre le but où le ciel me conduit :

Savoir un cœur d’enfant candide et bienfaisant.


Et j'aurai ma soirée pour venir vous visiter...mais aussi pour continuer à éponger l'inondation due au violent orage d'hier. Ben oui j'ai été inondée! Retrouver sa maison ainsi après un voyage sous la pluie ce n'est pas le top mais ce sont les aléas de la vie et il faut s'y faire. Belle soirée lecteur!