lundi 23 février 2009


Le thème de la semaine passée pour les impromptus
http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php
était un texte commençant par fais moi la courte échelle...





Fais-moi la courte échelle, ami !
Au jardin des délices, la clé,
Introuvable accessoire, est là,
Sur la branche d'un chêne sacré !
Mutualise avec moi, unis :
Ouvrons la boite de Pandore,
Inhalons les parfums suaves,
Langoureux intermèdes sucrés
Auxquels nos corps transis accèdent,
Caresses langoureuses osées
Où nos peaux aimantées se jouent,
Unissons nos fiévreux atomes,
Rythmons ici nos va-et-vient,
Tumultueux ébats ardents,
Emportements des sens,
Exubérance de nos corps liés,
Chevillés en de tièdes ferveurs
Hypnoses de plaisirs tabous
Euphorie d'un Eden oublié
Luxure choisie, enfin,
Licencieux désirs sans fin
Etreintes éternellement chaudes.

J'ai mis la semaine pour le faire...pas facile au milieu de ces douleurs de cou , d'épaules et de bras, ces douleurs aussi de l'âme... Je vais faire un petit effort d'autant que je repars bientôt pour la Lozère. Demain après-midi!
Belle journée lecteur!

mardi 17 février 2009

pouce!

Grosse fatigue due à mes épaules, à une grippe qui enchaine, un week-end de feu en réception, je fais une pause-blog...besoin de repos!
excuse moi lecteur!

mardi 10 février 2009

la phalène

Les secondes s’égrènent,
Une page se tourne,
Cette nuit la phalène
A la lampe retourne

Et tant pis si ses ailes
A la chaleur se brûlent ;
Dans son vol elle excelle
Et jamais capitule

Elle aime sa chaleur,
Sa lumière brillante
Qui la mettent en valeur
Qui la rendent vaillante.

Nulle nuit se s’achève
Sans que la mort ne frappe
Si ce n’est dans les rêves
Où l’insecte s’échappe.



Encore en cours d'examens, je viens te souhaiter une douce soirée mecteur.

vendredi 6 février 2009

Pour les impromptus: http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/


Cette semaine nous vous proposons de poursuivre votre voyage en écrivant un texte commençant par « Je ne sais plus par quel miracle... ». Pour mener à bien votre croisière écrite, nous vous demandons d'y inclure également un ou plusieurs moyens de transport....


Je ne sais plus par quel miracle...



Je ne sais plus par quel miracle

La balaguère m’emporta.

Ce fut au pays de Cocagne.

Que son souffle me conduisit.


Pour carrosse, une bernacle

Qu’en mon honneur l’on affréta

Me fit parcourir la campagne

Jusqu’à l’infant qu’on m’a choisi.


Devant les marches du palais

La foule en liesse m’accueillit

Un ambassadeur rondelet

Jusqu’à la cour me conduisit.


Mon rêve, dans le serpolet,

S’acheva et je défaillis.

Jamais on ne vit convoler

Bergère que prince eut choisie.



Bruegel : Le Pays de Cocagne (1567)


Des news de ma santé: La faculté a décélé une polyarthrite scapulo humérale qui se complique avec une cervicarthrose.Tout ça n'est plus très jeune que voulez-vous...

Bonne journée lecteur...

mercredi 4 février 2009

Secrets

De retour de Lozère dimanche soir... Si le week-end passée là-bas a fait un immense plaisir à ma maman, je suis revenue "fracassée" comme on dit par chez moi. Les douleurs dues aux cervicales sont revenues et les médicaments sont encore "just". Ils font de l'effet vraiment 4 heures. Entre radio et visite chez le rhumato, le travail et du repos je n'ai pas beaucoup de temps...
Je viens vous visiter demain...


Secrets que l’on veut taire,

Sentiments qu’on enterre,

Enfouis au tréfonds,

D’intérieurs moribonds.


Pourtant le vent apporte

Jusque devant ta porte

Un parfum de mémoire

Où rien n’est illusoire.


Juge cette tendresse

Boutée en sècheresse

Par un si long silence,

Mêlé d’indifférence !


La mer pourtant rejette

Sur le sable ses dettes

Et donne aux enfants

Le regard triomphant


Lorsqu’ils ont dans la main

Leurs rêves de demain,

Leur soif de certitudes

En toute plénitude.


Bonne soirée à toi lecteur!