mercredi 22 juillet 2009

L’arbre

L’arbre





Une petite graine, au bec d’un ara bleu
Qui venait du Brésil, traversa l’Océan ;
Elle fut déposée dans un sol généreux ;
Pour grandir elle prit et ses aises et son temps.

Une pousse sortit bientôt de ce terreau,
Se gavant de soleil, des embruns de la mer ;
On put voir, chaque jour, croître cet arbrisseau
Dont le tronc montait droit, sa silhouette altière.

Jeunot, il admirait deux ou trois congénères :
Sa majesté le chêne au fût large et trapu
Un orme au beau ramage qu’il savait centenaire
Et venu du Liban un vieux cèdre chenu.

Une foule d’amis vint se nourrir chez lui ;
Il abrita, souvent, dans ses branches accueillantes,
Certaines connaissances, venues par temps de pluie,
Mettre à l’abri leurs plumes, en compagnie liante.


Ah ! Qu’il faisait bon vivre, alors, dans son feuillage…
Aux agapes copieuses succédaient les ripailles,
De tous les horizons des oiseaux de passage
Venaient dans la ramure faire entendre leur gouaille.

Quand la foudre frappa un arbre près de lui
L’amitié terrassée, bientôt, tomba en cendres
Ou sans se retourner s’enfuit dans le maquis
Et laissa, seul, notre arbre à pleurer, sans comprendre.

La vie reprit son cours quand monta son feuillage
Loin des bruits, du tumulte au plus haut de nos nues
Partageant ses journées au milieu des nuages
Recherchant sans relâche l’âme du disparu.



Je viens juste d'arrêter le travail qui m'a beaucoup fatiguée;je ne peux d'ailleurs plus courir le risque de conduire...l'arrêt de travail prononcé il ne me reste plus qu'à me reposer en attendant cette opération. Mes nuits sont courtes, réveillée plsieurs fois par nuit sous l'effet de la douleur.
"Ne sais quand pourrais écrire à nouveau sur un clavier..."

Lecteur, à bientôt sur tes pages, même si je ne commente pas après le 4, jusqu'à ce que la faculté m'y autorise.

samedi 11 juillet 2009

Vertiges


Vertiges

Vertiges quand tes sens, aiguisés de douleurs,

Explosent au fond des yeux et défont ton visage,
Radotages incessants conduisant au veuvage
Tourmentent tes pensées qui gisent à contre cœur
Ivresse débordante renonce à tes vestiges
Gisant dans les nuits noires de ta chair affamée,
Egrène les secondes de ton éternité
Sème aux quatre horizons tes lambeaux de vertiges.


Pour ceux qui suivent comme Vincent ;), je vais être opérée le 4 août; d'ici là je vais traîner ma "misère"...Six semaines d'immobilisation de mon bras droit et 3 mois d'arrêt de travail. Je vais subir 3 interventions en une seule... Pour les courageux je vous envoie les liens de ces trois interventions...


1 acromioplastie: http://www.epaule-main.fr/upload/CSA.mov

2. suture de la coiffe: http://www.epaule-main.fr/upload/suture-sus-ep1.mov

3. tendinopathie de la longue partie du biceps: http://www.epaule-main.fr/upload/tenotomie-biceps.mov




En faisant un haïku j'alliais la simplicité d'écriture à la recherche d'idée forte...mais je n'ai pas fait un tabac sur le coup! (L'idée de lame représentant celle de la faux mais aussi celle d'une vague...)

Ce soir je renoue avec l'acrostiche. Je me suis donnée comme contrainte supplémentaire de commencer et de finir le poème par le mot vertiges.


Bonne soirée lecteur.





vendredi 3 juillet 2009

aux victimes de crashs aériens




Jeunesse fauchée
Par la lame du destin
Dans deux océans.



Bonne journée lecteur et bon week end.

mercredi 1 juillet 2009

Tant qu’il me restera

Tant qu’il me restera


Tant qu’il me restera les sentes imaginaires
Où s’égarent souvent mes fertiles pensées,
A poursuivre, sans fin, ces êtres légendaires
Dont la lecture, enfant, toujours me fascinait.

Plonger avec délices dans l’Antiquité grecque
Trembler devant Méduse, redouter Minotaure
Parcourir nos musées et nos bibliothèques
En quête d’aventures, de fabuleux trésors.

Tant qu’il me restera Achille, Ulysse, Hector,
Tous les dieux de l’Olympe pour me faire rêver
Que s’écoulent les Heures au pays des Centaures
Et qu’Hercule capture et tue la biche ailée.

Tant qu’il me restera des contes où m’évader,
Des légendes, des fables, des mythes où j’oublie
Mes jours tristes et moroses, mes doutes à cafarder
J’habillerai mes nuits de douces rêveries.





Je trouve les nouveaux panneaux de signalisation super sympa... Nous sommes dans les Cévennes, en descendant le col de Montmirat, en direction de Florac.

Hier, de nouvelles analyses. L'arthro scanner de l'épaule confirme le premier diagnostic. Le reste des analyses est à peu près normal. Rendez-vous est pris chez le chir le 6 juillet.

Sinon, la douleur s'amplifie et ne me lâche plus. Pour ne pas faire de bêtise je ne prends plus d'antalgiques. Mais rassure toi lecteur, rien de bien grave et surtout rien de vital. Si je ne laisse pas toujours de messages, j'essaye de venir te lire; mais je dois reconnaître que je fais peu d'ordinateur, préférant la station allongée.

Bonne journée lecteur remplie de rêveries!