jeudi 19 novembre 2009

Je crie ton nom: Liberté

Pour les Impromptus littéraires:


Après ce bien étrange équipage, nous avons décidé de vous lâcher la bride pour la prochaine consigne que vous traiterez de la façon que vous souhaiterez sur le thème de la liberté.

Les plus révolutionnaires utiliseront précisément 1789 caractères mais cette condition n'est que facultative.

Liberté

Pour l'enfant dans sa détresse
Pour ses cris ses pleurs ses craintes
Pour les deux mains qu'il vous tend
Je crie ton nom

Pour son cœur saigné à blanc
Pour sa jeunesse détruite
Ame vie raison pensée
Je crie ton nom

Pour toi qui manques d'amour
Toi qui souffres d'abandon
Qui subis la peur au ventre
Je crie ton nom

Pour ce fils qu'on met en geôle
Cette fille que l'on viole
L'âge tendre assassiné
Je crie ton nom

Pour chaque nuit sans sommeil
Pour tes rêves inassouvis
Pleurs sanglots hoquets et plaintes
Je crie ton nom

Pour tes chants de désespoir
Pour tes secrets enfouis
Pour les dialogues rompus
Je crie ton nom

Pour tes silences qui hurlent
Pour les mystères trahis
Les vérités dévoilées
Je crie ton nom

Pour l’amitié bafouée
Pour les serments parjurés
Et pour les amours déçues
Je crie ton nom


Pour ta peur des nuits sans lune
Pour ta crainte de l’oubli
Pour ta fuite inapaisable

Je crie ton nom

Pour ta douleur persistante
Pour les mensonges subis
Pour les croyances niées
Je crie ton nom

Pour l’envie de résister
Pour le seul désir de plaire
Pour convaincre l’impossible
Je crie ton nom


Pour ton oreiller mouillé
Pour ton sourire effacé
Pour tes passions enchaînées
Je crie ton nom


Pour tes sincères erreurs
Pour tes fortes certitudes
Pour tes chimères fugaces
je crie ton nom

Pour tes tourments manifestes
Pour ta peine perceptible
Deuil chagrin enfer torture
Je crie ton nom

Pour chacune de tes plaies
Pour les vents de vague à l’âme
Pour tes vagues d’amertume
Je crie ton nom


Pour tes chairs endolories
Pour ton esprit émietté
Pour le paiement demandé
Je crie ton nom


Et pour mon destin choisi
Je décide de ma vie

Souffle choix désir et sève
Pour pouvoir encor crier

Liberté


Je vais attaquer une grosse semaine; mais je viens te lire dès demain. Bonne semaine lecteur!

lundi 16 novembre 2009

un étrange équipage

Un étrange équipage

Pour les impromptus, avec qui j'essaye de renouer, ce fut juste...

La consigne:


Après avoir décroché tant de lunes, saurez-vous encore faire parler votre imaginaire en vous inspirant de cette photo, pour écrire une histoire en prose ou vers ? Celle–ci devra obligatoirement comporter les mots "un étrange équipage " ainsi libellés.

A vos plumes pour nous envoyer vos textes à l'adresse habituelle et n’oubliez pas que le cortège arrivera à son terminus le dimanche 15 novembre à minuit pile !





Au ciel brillait un trône où un Etre siégeait,

Entouré d’un halo irisé d’émeraude

Il était entouré de vieillards estimés,

Vingt-quatre anciens réunis en synode.


Devant eux, j’aperçus un étrange équipage :

Quatre animaux curieux, entourés de mystères

Qui chantaient les louanges, en tournant leur visage

Vers leur Dieu créateur des cieux et de la Terre.


Dans un bruit de tonnerre, l’Agneau brisa les sceaux ;

Vinrent les cavaliers semant la mort certaine,

Aucun ne réchappa à leurs multiples assauts

Car de leur résister eut été chose vaine


La lune devint rouge de la couleur du sang

Comme tissu de crin le soleil s’assombrit

Les étoiles tombèrent depuis le firmament

Dans les plaines voisines tout au long de la nuit.


Encore une journée de feu...7h30 de conduite et deux heures coincée à la Préfecture pour renouveler un permis... La bête tient le coup même si mes soirées sont courtes...la fatigue m'emporte tôt!Que votre journée soit douce

mercredi 11 novembre 2009

spleen d'automne

spleen d'automne
Les jours qui raccourcissent m’apportent la mort lente,
Que nos forêts colorent de leurs ocres brûlantes

Et les cimes se couvrent de nappes cotonneuses,
Enveloppant mon âme de sa chape soyeuse.

Je distille des heures de noires sombritudes,

Aux parfums d’émotion mêlée de solitude,
Au fond de l’alambic de ma mélancolie,
Semblable à de l’absinthe, bue jusqu’à la folie.

Peu à peu, les volutes de mon esprit s’enroulent
Autour de mes croyances et de mes certitudes,

Dès que ma peur primale, dans la nuit, les refoulent.

Mon âme qui s’enfuit, gonflée de plénitude,

Savoure sa retraite moment après moment,

Attendant les beaux jours, la chaleur du printemps.



Spleen de Nicole Roy


Voilà une époque de l'année où je me recroqueville d'ordinaire. Le travail a repris et avec lui des horaires plus serrés. Beaucoup de démarches administratives, laissées en sommeil du fait que je ne conduisais pas ont retenu toute mon attention.

Et puis pourquoi le cacher, l'encrier se vide aussi; il me faut retrouver son
chemin et je connais l'angoisse de la page blanche. Mes rimailles me prennent beaucoup plus de temps qu'avant, l'inspiration n'est plus au rendez-vous.

Sinon, j'ai commencé la kiné en libéral...et je progresse. Du moins est-ce mon but;ça aussi me prends du temps.

A bientôt chez toi lecteur!

jeudi 5 novembre 2009

quelques nouvelles

rapides...
J'ai repris le travail et je dois dire que l'on ne me ménage pas. Entre paperasses obligatoires à la sécu, renouvellement de ma carte d'identité, passage à la banque pour récupérer ma carte bleue... et la conduite (23 heures au lieu de 16...) je n'ai guère de temps à moi. J'attendrai sans doute le week-end pour venir vous lire.
Et dire que j'ai une rimaille en route depuis plus d'une semaine.
A bientôt lecteur

Au fait l'épaule tient le coup...