dimanche 27 septembre 2009

Redbull Flugtag à Marseille.

Cette après-midi , je me suis fait violence pour sortir. Il y avait cette rencontre amusante. Des drôles de machines tentaient de battre un record de vol: 59,40mètres. Ceux que j'ai vu n'ont pas dépassé les 5 mètres. Mais musique, ambiance et bonne humeur étaient au rendez-vous. C'était le premier Redbull Flugtag en France





Du monde oui! et même beaucoup de monde!!!

A ce sujet je ne félicite pas la RTM, notre régie de transport ... Sachant qu'un tel évènement amènerait du monde, sachant qu'un dimanche de foire en amène aussi pas mal, je dois dire que j'ai attendu 1 heure durant le 81 aux Chutes Lavies; qu'arrivée au Vieux Port, bouché de chez bouché et pas par la sardine cette fois ci, pas de bus; le 83 censé nous amener était absent ... de guerre lasse, j'ai pris le métro pour passer par le Rond Point du Prado. Là encore plus de bus sur leur voie réservée désespérément vide... Bon j'ai fait la descente du second Prado à pinces. Le retour pas mieux pourtant fait à 14h45... Je n'allais pas me laisser coincer à 18 heures!




bonne soirée à toi lecteur et à demain sur ton blog.

lundi 21 septembre 2009


Ivresse

De la vie, j’ai goûté tous les fruits défendus
Sur tous les continents, toutes les latitudes,
Consumer mes ardeurs jusqu’à la certitude
De brûler plusieurs vies, redoublant les abus.

De Shangaï à Pékin, de Xi’An à Macao
J’ai préféré le luxe à des capharnaüms
Dans une toufiane, j’ai brûlé mon opium
De bouge en fumerie, de claques en tripots.

Dans tous les casinos, j’ai joué des fortunes
Flambé à la roulette, spéculé à la Bourse
Assouvi ma passion des voitures de course
Dépensé sans compter pour me payer la lune.

Caviar et Champagne, porcelaine et cristal
Je me suis abreuvée à un puits de richesse
Jusqu’à la déraison, à atteindre l’ivresse
Dont les excès conduisent à un état létal.

Ma sixième semaine a commencé par de la kiné active. L'épaule et le bras sont sollicité et si mes nuits sont loin d'être terribles j'entrevois des améliorations à brève échéance.
Je passe demain sur vos blogs promis...

mercredi 16 septembre 2009

La Gouve


Lorsque viendra le temps des vendanges tardives,
Qu’un soleil pâlissant sur tes volets de bois
Transposera ses cœurs jusque sur ton plafond,
Qu’une bise légère agitera les arbres :
Je t’attendrai.

Quand je verrai Charon, je serai sur la rive
Le bagage léger, l’obole au bon endroit
Et sans me retourner, je sauterai d’un bond
Dans la barque maudite de ce nocher macabre :
J’embarquerai.

Je retiendrai un temps la Camarde hâtive
Pour saluer encore une dernière fois
Cette Vie qui m’entraîne, fatale, vers le fond
Inexorablement au Royaume des ombres.
Je partirai.

Je quitterai la Terre, pauvre âme fugitive
Tu me tendras la main pour me montrer la voie ;
De ma mort surgira du réservoir fécond
Une âme toute neuve, sortie d’un bloc de marbre
Je te suivrai...


Douce soirée lecteur...

dimanche 13 septembre 2009

Larmes

Dans un tout nouveau genre pour moi...

Larmes

Larmes sucrées, larmes salées,
Enlacés sous le ciel de lit,
Bercés par la nuit étoilée,
J’offre mon corps, qu’il anoblit.

Enlacés sous le ciel de lit,
Notre destin gonflant ses voiles
J’offre mon corps, qu’il anoblit,
Alors je prie ma bonne étoile.

Notre destin gonflant ses voiles
Je prends la route du bonheur
Alors je prie ma bonne étoile
Qu’il me comble de ses faveurs.

Je prends la route du bonheur,
J’écris une nouvelle page ;
Qu’il me comble de ses faveurs
Sans jamais être mis en cage.

J’écris une nouvelle page,
Remplie de mille et uns secrets,
Sans jamais être mis en cage…
Larmes salées, larmes sucrées.




Je rentre en cinquième semaine de kiné passive; les douleurs sont là mais moins vives. Je ne fais encore pas beaucoup de mouvements, surtout seule. Mais pour me consoler de mes misères de la semaine, je prends deux jours de repos. Surtout profiter pour dormir le plus possible car mes nuits sont encore courtes...
A bientôt sur ton blog, lecteur!


dimanche 6 septembre 2009

seconde après seconde


André Martins De Barros La fuite du temps


Que deviennent les jours
Lorsque tombe la nuit ?
Qu’advient-il de l’amour
Quand il s’évanouit ?

Où dévalent les larmes
Du chagrin de ton fils
Qui toujours le désarme
Et le met au supplice ?

Où s’en vont les nuages
Qui apportent la pluie ?
Dans quel sens le rouage
Entrebâillera l’huis ?

Dommage si le temps,
Seconde après seconde,
Te prive des instants
Que t’accorde le monde.

Quelques news de ma kiné, qui bien que "passive" me fatigue énormément.
Vous dire que tous les gestes me sont difficiles n'est qu'un doux euphémisme; Je ne peux pas me "gratter la fesse droite, me peigner de la main droite, me laver le dessous du bras gauche...bref une muse qui râle sans arrêt! Et qui met deux fois plus de temps pour tous les gestes quotidiens! Et qui rentre chez elle le soir pour piquer un roupillon! Les nuits ne sont pas encore au top!
Par contre dans huit jours j'attaque la kiné "active aidée"... comme dit mon ergothérapeute: "que du bonheur"

Passe un bon début de semaine lecteur