lundi 21 décembre 2009

Les poètes disparus

Je chante le Démon que louait Baudelaire,

Boit, dans de sombres bouges, l’absinthe de Verlaine,

Larmoie avec Musset tout au fond de mon verre

Et noie avec Rimbaud mon âme dans la Seine.


J’ai pavé mon enfer sur les rimes de Dante,

Avec Apollinaire, je l’ai trouvé en moi

Me suis vendue au diable, que Goethe s’en contente

Même si le Satan d’Hugo m’émeut parfois.


Les pendus de Villon me tireront leur langue

Quand avec Mallarmé j'assène ma harangue

Et lance mes chimères que me prête Nerval.


Lorsque Lautréamont berce mon désespoir

L’insolence de Vian lui répond dans le noir

Et je « blouse » ma vie en rêve marginal.





Tu as pu remarqué lecteur que je viens moins souvent...l'hiver chez moi se traîne; mon travail m'occupe une grande partie de ma journée et je ne trouve guère l'inspiration. Je relis en ce moment Rimbaud, poète maudit!

Bonne soirée lecteur!

lundi 14 décembre 2009

à Thyphaine et aux autres...


trophée en portrait d'enfant au Canada en 2008


Fragile fleur sauvage qui pousse au fond des bois

Que l’on aime admirer au détour d’une sente
Qui parfume l’espace, fragrance évanescente,
Dont le destin, un jour, l’accule, aux abois.

Ceux qui étaient censés la choyer et l’aimer
Ceux qui devaient la voir entourée de tendresse
Donnant tout leur amour avec délicatesse
Ont piétiné son cœur, ses pétales froissés.

Honni soit les bourreaux qui tourmentent sans trêve,
Abjects tortionnaires qui détruisent à leur guise
Le charme de l’enfance jusqu’à ce qu’elle en crève.

Et pendant qu’en silence cette aurore agonise
Je m’arrête un instant à pleurer l’innocence
Et hurler ma douleur devant tant de violence.



Bonne soirée lecteur

vendredi 4 décembre 2009

le Vert Galant....


que je vais aller voir ce week-end; le temps pour moi de renouer avec ces voyages vers ma Maman. Je laisse ici mes chats à ma voisine qui passera garnir leurs gamelles.

l'une surveillera mon ordinateur

tandis que l'autre, au plus fort de son courage, montera une garde sérieuse...



Bon week-end lecteur...

mardi 1 décembre 2009

Quatre saisons

Quatre saisons


Je trace mes arpèges sur la portée du temps

Pour chanter, au printemps, ma jeunesse passée

Le temps de l’innocence, premiers pas hésitants

Passés à découvrir les secrets amassés.


Je crée des harmoniques au rythme des saisons

Pour célébrer, l’été, une vie de Bohème,

La saison de l’amour, la vie au diapason

Bohème transpirée au fil de mes poèmes.


En prenant ma guitare, si j’ai choisi le blues

Pour pleurer mon automne tout au long de la nuit

Un blues que j’ai à l’âme à vous rendre jalouse

La nuit de pleine lune suintante de pluie.


J’écoute mes silences me conter mes hier

Au milieu des frimas, de la pluie et du vent

Hier ne sera plus au creux de mon hiver

Et le vent balaiera ma tombe en gémissant.





Alfons Mucha: les quatre saisons

que ta soirée soit douce lecteur.