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mercredi 22 février 2012

Le Sansonnet

Le frimas déposait sur les vitres son givre,

Eclats de diamants, cristaux étincelants ;

Mon sang qui se glaçait et m’empêchait de vivre

J’errais dans mon logis, les membres chancelants.


Là, mon attention, par lui, fut attirée.

Sa petite tête, toujours en mouvement

Becquetait le carreau. Elle était inspirée

De nobles intentions, intuitivement.


« Prends ma plume, Poète ! », me dit le sansonnet.

L’encre de ta douleur va pouvoir bouillonner

Forge tes sentiments au creuset de ton âme.


Alors, il s’arracha sa plus belle rémige

Qu’il me tendit du bec afin que je rédige

Des pensées abyssales, pour dénouer mes drames.


©mmuse mardi 21 février 2012

samedi 28 janvier 2012

2. Quand…

2. Quand…

Quand les encres séchaient au fond de l’encrier,

Ils ne leur suffisaient que la vue d’un sourire,

Un geste d’amitié pour se liquéfier

Afin que le poète trouve le goût d’écrire.



Quand les stylets, jadis, légers ou incisifs

Parcouraient les feuillets posés sur l’écritoire

Ne trouvaient que des vers ennuyeux et poussifs

Il fallait un déclic pour en conter l’histoire.



Alors, dans un soupir, la Muse paresseuse

Errait nonchalamment, refusant son concours

A l’aède maudit, à l’âme ténébreuse.



La journée inféconde, la nuit improductive

J’attendais, sans y croire, l’improbable retour

Pour vous ouvrir mon cœur, psyché méditative.


Belle soirée lecteur

jeudi 26 janvier 2012

Le sansonnet

1. Le sansonnet …


Le frimas a jeté sur les vitres son givre

En éclats de diamants, cristaux étincelants ;

Le sang, ici, se glace et m’empêche de vivre

J’erre dans la maison, mes membres chancelants.


Soudain, mon attention, par lui, est attirée.

Une petite tête, toujours en mouvement

Becquetait le carreau. Elle était inspirée

D’une noble intention, intuitivement.


« Poète ! Prends ma plume », me dit le sansonnet.

L’encre de ta douleur va pouvoir bouillonner

Au creuset de ton âme ; forge tes sentiments.


Il s’arracha, alors, sa plus belle rémige

Qu’il me tendit du bec afin que je rédige

Les mots pour conjurer, en moi, mes châtiments.


reprise de l'écriture avec envie... beaucoup de travail pour ce sonnet qui pourra encore être amélioré; mon projet écrire 100 sonnets (sansonnet) Belle journée à toi lecteur !

lundi 19 décembre 2011

Faucheurs d’innocence

Faucheurs d’innocence


Certains ont arraché cette fleur en promesse

Que nous avions vu naître, que nous voyions grandir

Pourquoi nous la ravir lors qu’au bout de sa tige

Elle n’offrait qu’un bouton à peine épanoui ?


D’autres ont moissonné des champs de blé en herbe

Mis au sol l’épiaison que les sillons portaient

Le grain sera foulé, marqué de flétrissures,

Nous laissant impuissants devant cette infamie.


Elle gisait dans l’herbe, semblant comme endormie,

Ses deux bras repliés nous cachaient ses blessures

Devant tant de bassesse nous restâmes prostrés

Tout ce que l’on peut dire n’est pas assez acerbe.


Le rêve de moisson à présent évanoui,

Les espoirs de parfum dissipant le vertige,

Cet épi que jamais l'on ne verra fleurir,

Les faucheurs d’innocence ont semé la tristesse.



Le bonsoir d'une muse surbookée qui pour les Troubadours du Gévaudan a écrit cette rimaille.

dimanche 4 septembre 2011

Pour les impromptus...reprise en douceur pour moi.

Entre déménagement, emménagement, voyages en Lozère et autres petits tracas je vous livre ce petit dernier.


Sais-tu à quoi je pense, lorsque de la jetée

Je regarde, ô mer, dans ton immensité

Le miroir de tes eaux ?

A mon âme paisible dans son infinité.


Sais-tu à quoi je pense, lorsque sur les rochers

Je regarde, ô mer, les cieux se panacher

A l’acier de tes flots ?

A mes sœurs walkyries parties pour chevaucher


Sais-tu à quoi je pense lorsque depuis la grève

Je regarde, ô mer, la houle qui soulève

Tous ces milliers d’embruns ?

Aux cahots de la vie qui emportent mes rêves…


Bonsoir à toi lecteur...

vendredi 26 août 2011

carte postale décalée


Chez et pour les impromptus littéraires, semaine de reprise


Bien chers tous

J’ai surfé sur des vagues d’argent si improbables,

Trekké dans des filons avec acharnement,

Plongé dans des lagons aux perles inépuisables

Survolé des volcans aux diamants éclatants…


Mes rêves de richesse édifié sur du sable

Je suis rentrée chez moi Gros-Jean comme devant



Le soleil chauffe sur le sable...bonne soirée à toi lecteur!Publier le message

jeudi 24 mars 2011

gens de peu...

Nous sommes gens de peu,

Nous vivons de misère ;

Le malheur qui nous frappe

Forge le caractère.


Nous voici, gens de rien

A regarder le riche,

A envier son chien,

A rêver de sa niche…


Pour nous les gens de peine

Nous gardons nos valeurs :

L’entraide est souveraine

La paix et la douceur ;


Nous sommes gens de cœur

Quêtant la vérité,

L’amour et la pudeur

Conduisent nos journées.


un peu de temps pour venir te saluer lecteur...