2. Quand…
2. Quand…
Quand les encres séchaient au fond de l’encrier,
Ils ne leur suffisaient que la vue d’un sourire,
Un geste d’amitié pour se liquéfier
Afin que le poète trouve le goût d’écrire.
Quand les stylets, jadis, légers ou incisifs
Parcouraient les feuillets posés sur l’écritoire
Ne trouvaient que des vers ennuyeux et poussifs
Il fallait un déclic pour en conter l’histoire.
Alors, dans un soupir, la Muse paresseuse
Errait nonchalamment, refusant son concours
A l’aède maudit, à l’âme ténébreuse.
La journée inféconde, la nuit improductive
J’attendais, sans y croire, l’improbable retour
Pour vous ouvrir mon cœur, psyché méditative.