seconde après seconde
André Martins De Barros La fuite du temps
Que deviennent les jours
Lorsque tombe la nuit ?
Qu’advient-il de l’amour
Quand il s’évanouit ?
Où dévalent les larmes
Du chagrin de ton fils
Qui toujours le désarme
Et le met au supplice ?
Où s’en vont les nuages
Qui apportent la pluie ?
Dans quel sens le rouage
Entrebâillera l’huis ?
Dommage si le temps,
Seconde après seconde,
Te prive des instants
Que t’accorde le monde.
Lorsque tombe la nuit ?
Qu’advient-il de l’amour
Quand il s’évanouit ?
Où dévalent les larmes
Du chagrin de ton fils
Qui toujours le désarme
Et le met au supplice ?
Où s’en vont les nuages
Qui apportent la pluie ?
Dans quel sens le rouage
Entrebâillera l’huis ?
Dommage si le temps,
Seconde après seconde,
Te prive des instants
Que t’accorde le monde.
Quelques news de ma kiné, qui bien que "passive" me fatigue énormément.
Vous dire que tous les gestes me sont difficiles n'est qu'un doux euphémisme; Je ne peux pas me "gratter la fesse droite, me peigner de la main droite, me laver le dessous du bras gauche...bref une muse qui râle sans arrêt! Et qui met deux fois plus de temps pour tous les gestes quotidiens! Et qui rentre chez elle le soir pour piquer un roupillon! Les nuits ne sont pas encore au top!
Par contre dans huit jours j'attaque la kiné "active aidée"... comme dit mon ergothérapeute: "que du bonheur"
Passe un bon début de semaine lecteur
Vous dire que tous les gestes me sont difficiles n'est qu'un doux euphémisme; Je ne peux pas me "gratter la fesse droite, me peigner de la main droite, me laver le dessous du bras gauche...bref une muse qui râle sans arrêt! Et qui met deux fois plus de temps pour tous les gestes quotidiens! Et qui rentre chez elle le soir pour piquer un roupillon! Les nuits ne sont pas encore au top!
Par contre dans huit jours j'attaque la kiné "active aidée"... comme dit mon ergothérapeute: "que du bonheur"
Passe un bon début de semaine lecteur
20 commentaires:
Je ne peux pas me "gratter la fesse droite, me peigner de la main droite, me laver le dessous du bras gauche...
ouais évidemment...
allez courage Muse !
Une photo et un texte magnifiques, j'aimerais bien ralentir la fuite du temps...
De tout coeur en pensée avec toi chère muse, lorsque j'ai eu mon cancer au sein gauche, j'étais soignée à l'époque pour une tendinite à l'épaule droite, le cancérologue m'a dit : vous oubliez votre épaule, ben vi mais c'était plus facile à dire qu'à subir... plus d'infiltrations (j'en avais fait une)après mon opération j'étais handicapée des deux bras, c'était la galère, au jour d'aujourd'hui, la kiné que j'ai faite pour ma tendinite du coude, a fait pire que bien, j'ai mal maintenant dans tout le haut du bras et sous le bras... je vois une rhumatologue le mois prochain pour faire des infiltrations, eh ! oui il me faut attendre 3 mois pour un rendez-vous,même en disant que l'on souffre, pas assez de spécialistes dans la région...
Prends soin de toi, en te souhaitant un prompt rétablissement.
beaux ces vers -
pensé encore plus à toi aujourd'hui parce que j'ai passé la matinée à Marseille mais ça ne s'est décidé qu'hier après midi (messe d'enterrement où représenter A qui enterrait en même temps à Paris un de ses beaux frères) et j'étais très brinquebalante
Tu es trop impatiente, chaque chose en son temps, vas-y doucement...
Cours-tu après le temps? oublie la fuite et profite de l'instant présent.
Bisous
Viviane
tes vers sont toujours un délice, d'une belle limpidité. Tout doux la réduc !!!!
Boujour, Muse.
Si tes gestes pour l'instant te pèsent, ta pensée poétique, elle,est toujours fleur épanouie...
Merci beaucoup et bon courage.
Je t'embrasse.
Malhereusement, le temps est implacable et passe tres vite.
Je souffre a cote de vous, et je vous comprends, Muse!
bon courage. petit bonjour de la main gauche
je ne connaissais pas du tout cet artiste merveilleux! c'est presque surréaliste ces deux mondes! toi aussi tu es travaillée par la fuite du temps, je me demande si cette difficulté à passer de l'été à l'automne n'est pas inscrit dans nos gènes!
bises muse et prends soin de toi
Courage Muse, tu vas récupérer l'usage de ta main et toute ta vivacité...
Je profite de cet ordinateur pour venir te soutenir ... un peu!
Courage
Bisous
Viviane
coucou Muse,je reviens prendre des nouvelles, faut que je m'y remette plus souvent, je comprend bien que le temps doit être long avec tout ça.. et ne pa spouvoir bouger comme on veut .. j'espère que la kiné se passera bien, bien souvent c'est pas un grand moment de douceur malheureusement.
Un bonjour en passant: la cure me fatigue mais rien à voir je suis sûre avec ce que tu passes. La seule chose à se dire c'est qu'on ne se bat pas seul, le corps médical est là! Courage et patience! je t'embrasse. Arlette.
Tu me rends visite souvent, un bon signe de rétablissement, je l'espère en tout cas.
ça va ? un tit coup en passant !
en ce matin gris d'un novembre précoce, vos questions subitement s'imposent à moi. Mais c'est vrai, où partent les jours, les larmes, les nuages ? Autant de questions d'enfant qui, pour la première fois, me font imaginer pourquoi les grecs et tous les autres ont inventés toutes ces histoires (mythologie). Ne fallait-il pas trouver en effet réponse à ces questions nées de l'observation de la vie et du temps, à une époque où les sciences n'avaient pas encore réponse à tout ?
PS : je suis hors sujet apparemment mais finalement, tant que ça ?
Coucou! Cette note a quasi une semaine, je suis certaine qu'il y a eu du progrès depuis, de grosses bises et un bon week-end à toi!
Coucou Ma Muse ....
J'espère que tu va smieux malgré ce que tout nous dis ... C'est pénible la kiné ... Surtout quand ça fatigue en plus ...
je pense fort à toi pour que tu guérisses vite !!!!
bisou bisou bisou
"Dans quel sens le rouage qui entrebâillera l'huis" en effet… quels sont les minuscules instants qui font que l'on voit les plus grands? Le tout est quand même de voir la porte ouverte vers un intérieur chaleureux ou une évasion colorée…
ce peintre est merveilleux, et j'ai déjà utilisé certains de ses tableaux pour illustration
ton poème me parle énormément de ce temps qui nous glisse entre les doigts, tel du sable
je suis frappée moi aussi par la fluidité des tes vers, et a contrario ton corps souffrant n'arrive pas à bouger :(
je te souhaite plein de courage
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