spleen d'automne
spleen d'automne
Les jours qui raccourcissent m’apportent la mort lente,
Que nos forêts colorent de leurs ocres brûlantes
Et les cimes se couvrent de nappes cotonneuses,
Enveloppant mon âme de sa chape soyeuse.
Je distille des heures de noires sombritudes,
Aux parfums d’émotion mêlée de solitude,
Au fond de l’alambic de ma mélancolie,
Semblable à de l’absinthe, bue jusqu’à la folie.
Peu à peu, les volutes de mon esprit s’enroulent
Autour de mes croyances et de mes certitudes,
Dès que ma peur primale, dans la nuit, les refoulent.
Mon âme qui s’enfuit, gonflée de plénitude,
Savoure sa retraite moment après moment,
Attendant les beaux jours, la chaleur du printemps.
Spleen de Nicole Roy
Que nos forêts colorent de leurs ocres brûlantes
Et les cimes se couvrent de nappes cotonneuses,
Enveloppant mon âme de sa chape soyeuse.
Je distille des heures de noires sombritudes,
Aux parfums d’émotion mêlée de solitude,
Au fond de l’alambic de ma mélancolie,
Semblable à de l’absinthe, bue jusqu’à la folie.
Peu à peu, les volutes de mon esprit s’enroulent
Autour de mes croyances et de mes certitudes,
Dès que ma peur primale, dans la nuit, les refoulent.
Mon âme qui s’enfuit, gonflée de plénitude,
Savoure sa retraite moment après moment,
Attendant les beaux jours, la chaleur du printemps.
Spleen de Nicole Roy
Voilà une époque de l'année où je me recroqueville d'ordinaire. Le travail a repris et avec lui des horaires plus serrés. Beaucoup de démarches administratives, laissées en sommeil du fait que je ne conduisais pas ont retenu toute mon attention.
Et puis pourquoi le cacher, l'encrier se vide aussi; il me faut retrouver son chemin et je connais l'angoisse de la page blanche. Mes rimailles me prennent beaucoup plus de temps qu'avant, l'inspiration n'est plus au rendez-vous.
Sinon, j'ai commencé la kiné en libéral...et je progresse. Du moins est-ce mon but;ça aussi me prends du temps.
A bientôt chez toi lecteur!
Et puis pourquoi le cacher, l'encrier se vide aussi; il me faut retrouver son chemin et je connais l'angoisse de la page blanche. Mes rimailles me prennent beaucoup plus de temps qu'avant, l'inspiration n'est plus au rendez-vous.
Sinon, j'ai commencé la kiné en libéral...et je progresse. Du moins est-ce mon but;ça aussi me prends du temps.
A bientôt chez toi lecteur!
13 commentaires:
assez victorieuse tu fus de la page vide et des sombritudes qui pèsent sur nous, ma courageuse amie
Ton inspiration automnale semble intacte peut-être as tu mis plus de temps à la coucher sur papier. La finesse me plait toujours autant.
Ma chère muse ...
'inspiration va et vient comme elle veut , certains la cotoie en automne et d'aure comme toi , au printemps .
Il fait froid c'est vrai , les maladie hivernales vont vite venir nous envahir..
Tenons le coup .. avec un bon lait miel ou un chocolat chaud ....
je t'embrasse et courage .
Bonjour, Muse.
De la tristesse à l'vresse...Il te reste de l'encre pour tremper ta plume, celle qui écrit si bien...
Et tu vas mieux...
Le printemps sera là...dans quelque temps.
Merci beaucoup et pour tout.
Je t'embrasse.
Je crois que nous avons tous en ce moment une période de mélancolie. Il va être nécessaire de soigner cela avec le rire. Ce n'est pas,je crois une question de saison mais d'épreuves subies et c'est souvent quand cela va mieux que l'armure que nous nous étions forgée s'écroule. je t'embrasse.
la mélancolie ça fleurit surtout l'automne, j'en ai plein le jardin!
La page blanche ? Qui ne l'a pas connue ? Et puis, sans savoir pourquoi, les mots reviennent. La preuve, tes rimailles !
Bon courage à toi, Muse.
Passe un bon week-end.
Après une période si difficile, il n'est pas étonnant que tu soies en panne d'inspiration. Laisse-toi aller, à ton rythme, et ça reviendra. Après tout, on a le droit, aussi, de ne plus avoir envie!! Arlette.
L'encrier se vide, dites-vous ? Et bien, il a de beau reste dans le fond. Je n'aime pas novembre, surtout dans ma région, qui fait du ciel un plafond gris si bas qu'il écrase l'espoir et les hommes. Décembre arrivera et avec lui le solstice et tout recommencera. Tenez bon !
Tu ne sais donc jamais te reposer...
attendons, attendons...que la page se tourne...noircie ! :)
ces heures grises embrument le papier, voilà!! :-))
je ne sais pas si c'est plus laborieux, mais ça se lit toujours harmonieusement bien
et cela fait tellement écho à mon propre spleen
je te souhaite plein de courage ;-)
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