Quatre saisons
Quatre saisons
Je trace mes arpèges sur la portée du temps
Pour chanter, au printemps, ma jeunesse passée
Le temps de l’innocence, premiers pas hésitants
Passés à découvrir les secrets amassés.
Je crée des harmoniques au rythme des saisons
Pour célébrer, l’été, une vie de Bohème,
La saison de l’amour, la vie au diapason
Bohème transpirée au fil de mes poèmes.
En prenant ma guitare, si j’ai choisi le blues
Pour pleurer mon automne tout au long de la nuit
Un blues que j’ai à l’âme à vous rendre jalouse
La nuit de pleine lune suintante de pluie.
J’écoute mes silences me conter mes hier
Au milieu des frimas, de la pluie et du vent
Hier ne sera plus au creux de mon hiver
Et le vent balaiera ma tombe en gémissant.
Alfons Mucha: les quatre saisons
que ta soirée soit douce lecteur.
![[]](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uwQJPyWQqbiLbt3wM4ODDGpqK03d91andXpi_3xdCdrHTswcxdTTODc_X9WLMb3yQ-00qUQpP6e6jkhT4C9ep4UTOUAj8TYOEGQvNk6tFuCUQXZmE_zda6HkewtsMX0H89-hrSUyoIUoDJLcSMhcPKG_IG=s0-d)
16 commentaires:
c'est Mucha qui illustre ton poème ?...
Cela lui ressemble beaucoup en effet
tirée des images Google ici:http://www.peinturefle.ovh.org/imaginer/saison.htm
elles sont belles tes quatre saisons ! aussi belles que celles de Vivaldi !!
je savoure tout comme toi l’été ou l'on peut aisément vivre une vie de Bohème. Portes toi bien Muse !
Les quatre saisons, c'est joli, ça sonne bien et pourtant elles sont bien malmenées dans la réalité.
Il me semble que tu vas bien et c'est tant mieux!
Un bisou
Viviane
On sirote tes poèmes, on se régale, ce n'est pas de la pommade Muse, je le pense vraiment. Tu as publié un jour ?
Superbe ma Muse !
ether
revenir avec belles rimailles - comment puis je oser tenter les miennes
Manque ta science, ta fermeté, le sens
Belle illustration pour ce si beau poème. Comment peut-on rimer avec autant de facilité? Je n'y arrive plus! Arlette.
c'est Vi val di aujourd'hui ?
Un petit coucou!
Tu vas bien? As-tu terminé tout le parcours des soins pour la guérison?
Un bisou
Viviane
- Sais-tu pourquoi je ne peux pas accéder chez toi (depuis un bon moment)avec le lien que tu me laisses sur les commentaires?
J'aime ta façon de nous conter les quatres saisons, je viens de prendre un an en lisant ton superbe texte... sourire.
Merci pour cet agréable moment de poésie.
Prends soin de toi Muse et ménage ton épaule.
L'hiver est une caresse aux mains calleuses mais une caresse!
on dirait que ça coule de source :) c'est du nectar ! Merci Muse pour cette poésie qui reste mon asile à moi...(et à d'autre).
Je t'embrasse
Rude concurrence pour Vivaldi
Merci pour tes passages chez moi. Un bisous du Tarn (bien arrosé en ce moment...)
Bonjour, belle sensibilité, j'aime !
A bientôt, Jean-Claude
(Région toulousaine)
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