Un petit air de Révolution (suite)

Le Peuple par l'intermédiaire des Gilets Jaunes (on a eu les Sans Culottes en1789) pose leurs revendications, décrit son mal être, revendique son envie de mieux vivre...
J'entends aujourd'hui que certains sujets ne doivent pas entrer dans le Grand Débat. Pour diviser les Gilets Jaunes on leur dit n'importe quoi. Le Peuple a ses idées bien ancré dans sa tête. Il ne croit plus en ses élus. Ses élus sont là depuis tant de temps, la place est bonne.  Vous les entendez dire qu'ils "entrent"en politique comme d'autres entrent dans les ordres. Un job pour durer...Certains sont passés de l'Assemblee Nationale au Senat, cumulant tous les mandats locaux possibles.

Une élue du Parlement Européen,  en politique depuis 1986 disait que la réponse ne pouvait être que politique.  Les doléances des Gilets Jaunes sont les leurs Madame. Je leur proposerai même que la compilation décidées soient faites du niveau local au niveau départemental par leurs representants et qu'au final les divers cahiers aboutissent à leurs députés. Juste pour voir

Un petit air de Révolution (6)

A quel jeu jouent les journalistes? Allez Gilets Jaunes quand pourraient vous vous offrir un réveillon à 600 euros? Il reste encore pas mal de gens riches pour s'offrir de telles agapes. Et le lendemain on voit toujours sur la même chaîne des gens louer des vêtements de ski pour 200 euros...
Je continue à penser que 100 euros que l'on vous propose c'est vraiment peu. Je serai tenté de prendre dans la poche des uns pour en mettre dans la poche des autres.
Pourquoi donner de telles informations? Pour vous faire rêver croyez-vous ?
Je suis indignée.

Un petit air de Révolution (5)

Il y a 2 jours j'ai vu des " Asiatiques" scander avec des Gilets Jaunes "Macron démission"... On en a vu décapiter un mannequin symbolisant notre Président, façon Al Quaida ou façon État Islamique...on en a vu faire des gestes considérés comme antisémites...

On est parti sur du n'importe quoi qui risque de vous dépasser. Il est peut être temps de vous recentrer. Rappelez-vous que l'histoire à tendance à se répéter. Un petit rafraîchissement.

Henri II vient de mourir, son frère devient Roi sous le nom de Charles IX. Les États Généraux ont été convoqués et aboutiront aux Ordonnances d'Orléans. Des cahiers de doléances ont été rédigés par les trois Ordres: Noblesse, Clergé et Tiers État.

Il faut déjà remplir les caisses de l'Etat,  régler les problèmes de cohabitation entre les Catholiques et les Protestants.

On se rend compte que les 3 Ordres n'ont pas les mêmes préoccupations . Le Clergé parle religion, la Noblesse parle justice et droit. Le Peuple lui suppliant  le Roi de prendre pitié et compassion devant leur misère et de diminuer des deux tiers les tailles.

Après les Ordonnances d'Orléans le Peuple ne vivra pas mieux car pas appliquées.

Voir les cahiers de doléances d'Alençon.

Un petit air de Révolution(4)

Il y a des actualités en complet décalage. Comment un journaliste d'un JT, 20 heures,  peut donner comme informations après avoir invité des Gilets Jaunes le prix d'une voiture Tesla électrique pour enfants, à 415€. Camarades Gilets Jaunes est-ce là votre priorité pour ce Noël ? Mais qui peut payer un tel jouet à son enfant?

Informations, désinformations... Le Peuple semble ne pas vivre dans le même monde. On est en train de le diviser.

 Gardez à l'idée l'idée des cahiers de doléances comme ceux de 1789, pour que chacun puisse exprimer ce qui ne va pas. Il y a trop longtemps que ce Peuple n'a pas pris la parole.

Gardez à l'idée des États Généraux pour que ce soit encore vous qui fassiez la synthèse.

 Et voyons ce que la Représentation Nationale en fera. Et si rien ne sort de cette Assemblée il sera toujours temps de retrouver le chemin de la salle du Jeu de Paume.

Un petit air de Révolution (3)

Notre Président a parlé. Il a annoncé des mesures tendant à alléger les charges des classes les plus défavorisées. Mais au final il semble que pour les Gilets Jaunes le compte n'y soit pas. Ce matin, toujours pacifiques et pour la cinquième semaine,  ils sont là , sur les Champs Élysés, la place de l'Opera, la gare St Lazare .

 La télévision nous montre des bonnets phrygiens, des Mariannes, on entend des "Marseillaises ".

Mais pourquoi les journalistes invitent-ils un général?  Les commentaires ne sont pas toujours à la hauteur. Je continue à penser que le journaliste informé de façon impartiale. Certains prennent parti. C'est à mon sens un jeu dangereux.

A-t-on bien compris qui sont les Gilets Jaunes ? C'est à mon sens un Peuple bien plus élargi que le Pouvoir pense. Les débats territoriaux ne remplaceront pas les cahiers de doléances. Le Peuple doit faire part de ses difficultés à vivre sa vie de tous les jours mais aussi sa démocratie.  Il veut pouvoir contrôler  ses représentants. Il a été trompé pendant tant d'années qu'il réclame des référendums d'initiative populaire, plus de proportionnalité, plus de justice.

Je vous parlais de Stéphane Hessel.  Il faut le lire et le relire. Vous y retrouverez vos idées.

Un état air de Révolution (suite2)

Remarquons une différence de taille. 1789,1830,1848, trois Révolutions que le Peuple parisien a mené .
1871 c'est encore Paris qui se soulève.
1968 ce sont les étudiants des facultés parisiennes qui mènent le mouvement.

Mais aujourd'hui c'est le Peuple de France qui se soulèvent. Traditionnellement les Parisiens ne se servent pas beaucoup de leur voiture et utilisent les transports en commun. Pourquoi iraient ils manifester contre la baisse des taxes? Par contre là on leur abîme leur ville, on perturbe leur ordre public.

On entend parler de pertes dans les commerces, les Gilets Jaunes touchent à leur porte-monnaie.


Faut-il que la Province soit opposé à la Capitale ? Laissons le temps au temps. Rappelons -nous le temps des cahiers de doléances.  Le temps où chaque village dressait leurs doléances, chaque profession, chaque corps de métiers. Laissons ce temps venir pour que chacun puisse exprimer sa souffrance.

Un petit air de Révolution

Des mots qui ne trompent pas: cahiers de doléances, États Généraux, barricades,

On demande la démission du Président,  la dissolution de l'Assemblee Nationale,

Mais où sont nos philosophes?  Au 18 ème siècle, par leurs écrits, ils avaient informé,  formé le Peuple. Aujourd'hui je les sens frileux et muets. La Révolution Française n'a pu, à mon sens, avoir lieu que par la force de leurs écrits, par la démonstration des privilèges de la Noblesse et du Haut Clergé.

Nous avons eu Stéphane Hessel et son livre :"Indignez-vous". Il est temps de le relire. On l'a trop vite remisé.  Je vais vous livrer quelques extraits.
" Il est temps de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers: pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés, pas cette société ou l'on remet encaissé les retraites, les acquis de la Sécurité Sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé  de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance."



Rappelons-nous qu'en 1789, le prix du pain a été un des déclencheurs. 2018, l'augmentation des taxes sur les carburants pour janvier sera à la base de la grogne. Mais très vite les revendications prennent corps. Le pouvoir d'achat des plus fragiles face aux grands patrons avides de gagner toujours plus ne fait que creuser l'écart entre le Peuple et les Privilégiés.

Le Sansonnet

Le frimas déposait sur les vitres son givre,

Eclats de diamants, cristaux étincelants ;

Mon sang qui se glaçait et m’empêchait de vivre

J’errais dans mon logis, les membres chancelants.

Là, mon attention, par lui, fut attirée.

Sa petite tête, toujours en mouvement

Becquetait le carreau. Elle était inspirée

De nobles intentions, intuitivement.

« Prends ma plume, Poète ! », me dit le sansonnet.

L’encre de ta douleur va pouvoir bouillonner

Forge tes sentiments au creuset de ton âme.

Alors, il s’arracha sa plus belle rémige

Qu’il me tendit du bec afin que je rédige

Des pensées abyssales, pour dénouer mes drames.

©mmuse mardi 21 février 2012

2. Quand…

2. Quand…

Quand les encres séchaient au fond de l’encrier,

Ils ne leur suffisaient que la vue d’un sourire,

Un geste d’amitié pour se liquéfier

Afin que le poète trouve le goût d’écrire.

Quand les stylets, jadis, légers ou incisifs

Parcouraient les feuillets posés sur l’écritoire

Ne trouvaient que des vers ennuyeux et poussifs

Il fallait un déclic pour en conter l’histoire.

Alors, dans un soupir, la Muse paresseuse

Errait nonchalamment, refusant son concours

A l’aède maudit, à l’âme ténébreuse.

La journée inféconde, la nuit improductive

J’attendais, sans y croire, l’improbable retour

Pour vous ouvrir mon cœur, psyché méditative.

Belle soirée lecteur

Le sansonnet

1. Le sansonnet …

Le frimas a jeté sur les vitres son givre

En éclats de diamants, cristaux étincelants ;

Le sang, ici, se glace et m’empêche de vivre

J’erre dans la maison, mes membres chancelants.

Soudain, mon attention, par lui, est attirée.

Une petite tête, toujours en mouvement

Becquetait le carreau. Elle était inspirée

D’une noble intention, intuitivement.

« Poète ! Prends ma plume », me dit le sansonnet.

L’encre de ta douleur va pouvoir bouillonner

Au creuset de ton âme ; forge tes sentiments.

Il s’arracha, alors, sa plus belle rémige

Qu’il me tendit du bec afin que je rédige

Les mots pour conjurer, en moi, mes châtiments.

reprise de l'écriture avec envie... beaucoup de travail pour ce sonnet qui pourra encore être amélioré; mon projet écrire 100 sonnets (sansonnet) Belle journée à toi lecteur !

Faucheurs d’innocence

Faucheurs d’innocence

Certains ont arraché cette fleur en promesse

Que nous avions vu naître, que nous voyions grandir

Pourquoi nous la ravir lors qu’au bout de sa tige

Elle n’offrait qu’un bouton à peine épanoui ?

D’autres ont moissonné des champs de blé en herbe

Mis au sol l’épiaison que les sillons portaient

Le grain sera foulé, marqué de flétrissures,

Nous laissant impuissants devant cette infamie.

Elle gisait dans l’herbe, semblant comme endormie,

Ses deux bras repliés nous cachaient ses blessures

Devant tant de bassesse nous restâmes prostrés

Tout ce que l’on peut dire n’est pas assez acerbe.

Le rêve de moisson à présent évanoui,

Les espoirs de parfum dissipant le vertige,

Cet épi que jamais l'on ne verra fleurir,

Les faucheurs d’innocence ont semé la tristesse.

Le bonsoir d'une muse surbookée qui pour les Troubadours du Gévaudan a écrit cette rimaille.

Nouvelle vie (2)

Un petit point...

Accumulation de petits soucis!

France Télécom qui vient à l'heure à son rendez-vous, normal me direz-vous.

Mais ils ne percent pas de trous dans les murs extérieurs d'une maison.

-"Faut voir un électricien!"

Pensez vous un instant qu'ils auraient prévenu avant? Que nenni.

Depuis j'attends le bon vouloir de l'électricien qui lui n'a qu'une mèche de 40; les murs ont intérêt à se faire minces, sinon je ne sais pas à qui je m'adresserai.

Rajoutez à ça la chaudière de la maison qui fait des siennes. Le joint de la trappe visite a décidé de rendre les armes. Du coup inondation de la chaufferie. Et après avoir par wifi trouvé qui pourrait avoir cette pièce, l'entreprise me demande un acompte pour une facture de 48,35€. Il m'a fallu aller à Mende pour le régler et la pièce promise pour le vendredi attendra sans doute mercredi, pont de la Toussaint oblige.

Rajoutez à tout ça les plaquettes de freins à changer et pas de concessionnaire Opel en Lozère, les plus proches sont St Flour(90km)ou Rodez(65km)...et le téléphone portable dont la prise pour le recharger rend l'âme et vous aurez une idée de ma détresse...

Allez la Muse va une fois encore devoir faire front.

Nouvelle vie

Marvejols J+1

D'abord à la retraite... c'est une bonne chose de faite.

Ensuite fini les aller retour Marseille-Marvejols.

Fracassée mais encore un peu en vie (envie?), Bof ça commence bien fuite à la chaudière et Télécom qui ne peut pas me mettre le téléphone; ils ne percent plus de mur; va falloir trouver un électricien pour le faire...

je vous quitte...les rimes pour plus tard!

Bon anniversaire

...et puis pour "son" anniversaire aujourd'hui vous apprendre que le livre en question a bien été réceptionné par sa famille. Que du bonheur pour moi.

Sinon je ne touche encore pas terre. La fatigue accumulée de ces derniers temps a fait que j'ai fait ce lundi un malaise vagal, dû à un surmenage... fallait bien que ça m'arrive... après une semaine de repos, il faudra bien reprendre le collier et finir ce déménagement avant l'octobre. J'aurai le temps de souffler un peu après.
Portez vous bien!

enfin !

Depuis quelques jours déjà, six exactement je peux enfin le tenir dans mes mains, en tourner les pages... Le livre que Marie aurait sans doute aimé tenir elle aussi dans ses mains. Quatorze mois d'écriture se trouvent reliés en quelques 774 pages.
Celui de Marie en vert, le mien en bleu pour respecter les couleurs de nos blogs respectifs.

En page de couverture, juste nos pseudos et l'entrée de sa maison, le 13 rue de l'Ours...

La page de titre...

Une dédicace à mes enfants, à ses enfants et à ses p'tits loups...

Une photo qui montre notre complicité...

Les deux premiers poèmes du livre


et deux autres encore, où p'tit prof me dit s'appeler Tomi.


Emouvant de tenir dans les mains un "bébé" de 3 ,4 kilos.

Je précise qu'il s'agit là d'une série très limitée, puisqu'il n'y aura en tout et pour tout que ces deux seuls exemplaires. Pour ceux qui les détiendront "un vrai collector !
Peut être existera t-il d'autres séries avec moins de pages !

Bonne journée à toi lecteur