aux enfants maltraités
Découvrez Sanseverino!
L'âme s'élève dans les voûtes
Avec les autres à l'unisson
Parlant d'amour coûte que coûte
En une uniforme pulsion.
On peut les voir dans la lumière
Qui filtre à travers les vitraux
S’associer à nos prières
Tout autour des fonds baptismaux.
Elles s’unissent en silence
A la supplique des fidèles
Qui recommande la clémence
Pour ce chérubin sur l’autel.
« Faites que sa vie soit heureuse
Remplie d’amour et de bonté
Et que les routes caillouteuses
Lui soient à jamais évitées.
Qu’aucun adulte ne profane
Ce temple de la pureté
Car de ce petit corps émane
Les signes de sa sainteté. »
Un retour chez moi, un peu fatiguée par une semaine de feu, plombée par la chaleur ...J'ai composé ce texte pour ces enfants que l'on maltraite, pour ceux que l'on oublie dans les voitures, pour ceux qui sont mal aimés.
Que votre soirée soit douce.
12 commentaires:
ahurissement, incompréhension devant ces histoires d'enfants oubliés et de pères ensuite anéantis. Sauf à penser qu'un psy entendu a totalement raison de penser qu'il s'agit d"un refus inconscient de l'enfant
Aimer l'idée de paternité, pas son incarnation génante
belle ta photo
Et pour ceux qu'on laisse se noyer sans lever un cil...
Bonjour, Muse.
Un très bel envoi, qui monte jusqu'au ciel...accompagbé d'une chanson dont le rythme permet tous les espoirs.
Bonne journée pour toi et merci.
Bisous
Heureuse de pouvoir te lire à nouveau... Un poème très beau mais très triste. Comment s'acharner sur un plus petit que soi et oublier (malgré la vie de dingue de certains) que l'on a un enfant? Je n'ai pas la réponse mais il faut sévir et ne trouver aucune excuse....
Bonne journée de repos Muse !
Tout comme toi je suis émue aux larmes en passant à ces petits anges!Comment certains parents peuvent ils en arriver là??? J'ai du mal à avoir de l'indulgence là!!
Merci d'y penser avec ce beau poème.
Je t'embrasse fort Muse et il me tarde de te voir............!
Si tu le peux écoute "la cigarette" de Sansévérino hi hi.
un anonyme à qui il tarde de venir me voir? Je t'attends!!!
Bien sûr qu'on ne peut leur trouver aucune excuse à ces jeunes pères qui oublient leurs enfants dans leur voiture, mais comme je les plains aussi. Après un tel événement, je ne pourrais même pas envisager de continuer à vivre à leur place. Comme vous, ces histoires d'enfants oubliés dans les voitures m'ont bouleversée. Mais je n'arrive pas à les blâmer complètement. N'oublions pas que "ça n'arrive pas qu'aux autres" et que nous ne sommes à l'abri de rien, dans n'importe quel domaine. Tout le monde peut commettre l'irréparable dans un moment de stress intense, un moment de folie, ...
Première fois que je laisse un commentaire sur ton blog, Muse, mais je voulais intervenir sur ce sujet qui m'a beaucoup touchée moi aussi.
Bonne journée à toi, et merci pour ce si beau poème.
Et oui, les adultes mènent une vie de fou! Pourquoi font-ils des enfants qu'ils n'ont pas le temps de voir grandir, qu'ils n'éduquent plus, qu'ils oublient? Mais autrefois, était-ce mieux? Difficile de savoir...
Bon déménagement! Arlette
Je tiens à préciser que je ne parlais, bien évidemment, que du cas de ces pères qui ont oublié leur enfant dans leur voiture. Quant à la maltraitance sur des enfants, il est bien évident que je ne trouve aucune excuse aux personnes qui leur font du mal. Faire souffrir un petit bout de chou, je trouve cela impardonnable et tellement lâche.
Je peux avoir de l'indulgence pour les adultes leurs délits leurs fautes parce que personne n'est à l'abri de commettre des actes qu'il ne regrette ensuite ( et que très imparfaite je suis )
Mais quand il sagit de la maltraitance d'enfant, j'ai du mal à avoir de l'indulgence l
Même si on peut expliquer et trouver l'origine de cette maltraitance ....une petite vie brisée et sacrifiée par plus fort que soi et par des adultes qui devraient au contraire protéger ..Comment trouver une justification ?
Bisous Muse
Bonjour Muse,
Un beau poème à l'intention de tous ces pauvres innocents que les adultes maltraitent sous quelle forme que ce soit.
Enregistrer un commentaire