mercredi 1 octobre 2008

andouille et andouillette

Depuis son plus jeune âge, sans défaillir un jour,

Riton aimait les oies, en rillettes, en pâtés.

Il devint apprenti –charcutier, à Cabourg,

Conduisant son fantasme à la réalité.


Ah ! Il fallait le voir, pantalon à carreaux,

Tablier maculé du sang des palmipèdes

Affûtant à la meule le tranchant du couteau

Pareil au possédé que la démence obsède.


Facétieuse Henriette, empâtée par les ans,

Oiselle le matin et bécasse le soir

Fut un jour subjuguée devant une andouillette

Elle traqua sans trêve le divin artisan.


Ils se mirent un jour pourtant la bague au doigt

Mais qui de l’un ou l’autre tomba dans le panneau ?

Cupide elle vendit sa recette à Troyes

Alors pour se venger il la mit aux fourneaux.


Enfin une connexion qui se tient... je vais enfin gagner en vitesse et en temps. A demain de venir vous lire!

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Henriette du Mans en pâté ..qu'est ce que tu nous chantes là ? c'est donc ainsi que naquit l' Andouillette de Troyes

herbert a dit…

Bonjour, Muse.
Partout, la poésie s'infiltre...
même dans les faiseure de charcuterie...et avec humour, en plus...
Je n'en suis pas étonné...Merci
Je t'embrasse

Anonyme a dit…

Mais où vas-tu chercher ces idées? Peut-être en mangeant une andouillette? J'adore ce poème plein d'humour! Bonne journée! Arlette.

Brigetoun a dit…

merci pour la rimaille souriante et ton passage -

Anonyme a dit…

Sympa ce poème plein d'humour, je dois te faire un aveu, je n'aime pas l'andouillette.

Bonne journée Muse.

Anonyme a dit…

Quel talent Muse.... Bonne soirée !

Anonyme a dit…

Je me suis bien amusée à te lire. J'ai envie d'andouilette, c'est malin...

Anonyme a dit…

Un bien joli texte plein d'humour!
J'admire parce que je suis incapable d'en faire autant.
Bonne fin de journée
Amitiés
Viviane