le poète et le gabian
Lutter à contre vent,
Ramer dans la tempête,
Prêt à rester vivant
A la fin de sa quête,
De plongeons en envols,
Quand la rafale plaque
Le gabian*, vers le sol
Aux rouleaux démoniaques
Des vagues qu'il a fuit…
Chaque mot se détache
Au matin, sans un bruit,
Et les vers qu’il m'arrache
En un déchirement
Au seuil de ma folie
Emplissent l'océan
De ma mélancolie.
Ramer dans la tempête,
Prêt à rester vivant
A la fin de sa quête,
De plongeons en envols,
Quand la rafale plaque
Le gabian*, vers le sol
Aux rouleaux démoniaques
Des vagues qu'il a fuit…
Chaque mot se détache
Au matin, sans un bruit,
Et les vers qu’il m'arrache
En un déchirement
Au seuil de ma folie
Emplissent l'océan
De ma mélancolie.
* le gabian est le mot provençal pour goéland!
Bon début de semaine à toi lecteur!
8 commentaires:
Muse aussi mélodieuse que le vol du gabian - et plus que son cri
Bonjour, Muse.
Comme tout est fusionnel et pathétique aussi...
J'aime.
Bonne journée et bon courage.
Je t'embrasse.
J'aime la limpidité des tes vers, ce poème est magnifique.
Muse, j'ai appris qu'il n'y a plus d'électricité dans le village de ta maman.
J'espère que tout va pourtant le mieux possible pour elle...
Je t'embrasse. Et merci pout tout
Oui Herbert! Elle est privée d'électricité, donc de chauffage...Heureusement, elle a gardé un vieux chauffage au gaz qu'elle garde dans sa cuisine. 50 cm de neige. Je suis au téléphone avec elle en ce moment; l'électricité pourrait être remise d'un moment à l'autre et au pire vendredi! Les services sociaux de Marvejols lui ont proposé de la mettre à l'hôpital en attendant; mais elle reste chez elle pour le moment.
Merci de t'inquiéter Herbert...
Une bien belle poésie pleine de mélancolie et d'odeur d'océan. j'espère que ta maman sera maintenant bien au chaud. Bises.
C'est un très beau poême Chère Muse , oserais-je dire .. comme toujours ? .. ouais aller j'ose !!!!
Tendrement
Nous voilà "bourlingués"... :-))
Bonne continuation à toi, au travers des évennements
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