lundi 15 décembre 2008

le poète et le gabian

Lutter à contre vent,
Ramer dans la tempête,
Prêt à rester vivant
A la fin de sa quête,

De plongeons en envols,
Quand la rafale plaque
Le gabian*, vers le sol
Aux rouleaux démoniaques

Des vagues qu'il a fuit…
Chaque mot se détache
Au matin, sans un bruit,
Et les vers qu’il m'arrache

En un déchirement
Au seuil de ma folie
Emplissent l'océan
De ma mélancolie.


* le gabian est le mot provençal pour goéland!

Bon début de semaine à toi lecteur!

8 commentaires:

Brigetoun a dit…

Muse aussi mélodieuse que le vol du gabian - et plus que son cri

herbert a dit…

Bonjour, Muse.
Comme tout est fusionnel et pathétique aussi...
J'aime.
Bonne journée et bon courage.
Je t'embrasse.

Anonyme a dit…

J'aime la limpidité des tes vers, ce poème est magnifique.

herbert a dit…

Muse, j'ai appris qu'il n'y a plus d'électricité dans le village de ta maman.
J'espère que tout va pourtant le mieux possible pour elle...
Je t'embrasse. Et merci pout tout

Muse a dit…

Oui Herbert! Elle est privée d'électricité, donc de chauffage...Heureusement, elle a gardé un vieux chauffage au gaz qu'elle garde dans sa cuisine. 50 cm de neige. Je suis au téléphone avec elle en ce moment; l'électricité pourrait être remise d'un moment à l'autre et au pire vendredi! Les services sociaux de Marvejols lui ont proposé de la mettre à l'hôpital en attendant; mais elle reste chez elle pour le moment.
Merci de t'inquiéter Herbert...

Anonyme a dit…

Une bien belle poésie pleine de mélancolie et d'odeur d'océan. j'espère que ta maman sera maintenant bien au chaud. Bises.

Anonyme a dit…

C'est un très beau poême Chère Muse , oserais-je dire .. comme toujours ? .. ouais aller j'ose !!!!
Tendrement

Anonyme a dit…

Nous voilà "bourlingués"... :-))
Bonne continuation à toi, au travers des évennements