le David
J’ai trouvé un boulot aux tous petits oignons
Que l’on fait par plaisir et pas pour le pognon
Astiquer des statues, redonner du clinquant
Aux dégâts provoqués par les marques du temps.
Hier, j’ai commencé, aux plages du Prado
Dans les bras d’un géant de trois mètres de haut,
Un éphèbe galant au dehors libertin
Qui aurait parait-il tué un philistin.
J’ai assoupli son dos avec tant de tendresse
Multipliant pour lui mille et une caresses
Ma peau contre la sienne, tous mes sens en éveil
Que j’ai cru un instant qu’il sortait du sommeil.
J’ai senti son corps chaud sous mes doigts langoureux
Ses fesses se durcir en élans généreux
Et lorsque sur son gland mes mains se sont posées
J’ai senti qu’envers moi il était disposé
Ah ! Mesdames soyez assurées que jamais
Je ne vous livrerais mon fabuleux secret
J’excite mes fantasmes, j’aiguise mes désirs
Et je vous avouerai que j’y prends du plaisir.
Bonne soirée lecteur et pardonne cette bluette. Il est vrai qu'elle est due au fait que "notre David" s'est refait une beauté et que je me disais qu'une femme faisant ce travail aurait pu avoir des idées...
14 commentaires:
Il est beau ce David et j'ai adoré ton petit poème
Une bonne année pour toi Muse, je le souhaite de tout mon coeur, gros bisous de toute la famille..
J'ai beaucoup aimé ton post du 1° JAnvier
pourquoi cette limitation la Muse ? m'est avis qu'un homme aurait au moins autant que nous pu laisser aller son imagination (avec plus de chance de succès compte tenu de l'auteur)
Bonjour, Muse.
Depuis que ta main a restauré la statue, je retiens d'elle les mots qu'elle t'a inspirés...Bien que je doute qu'elle ait eu les mêmes frémissements que moi...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Je vois, chère Muse, que l'année commence sous les meilleurs auspices et que tu es en pleine forme ! la rime est belle, l'imagination se dévergonde, je t'envie...Bises.
Délicieux poème Muse,
à te lire je m'amuse
ne suis pas de bois d'arbre
et comme lui ne reste pas de marbre.
é bé...chaud chaud mais tellement amusant et drôle et t'appelle ça une bluette ben ...
Bonneannée à toi Muse !
Ah Muse, comme vous me divertissez. J'attends vos billets comme le quotidien du matin, pour y lire les nouvelles. Je souris encore et me dis que vous devriez jeter un oeil à ce lien. Non pas pour faire de la retape pour une note à moi, mais pour voir la photo qui l'illustre :-)
http://gicerilla.hautetfort.com/archive/2008/08/30/elle-comment-faire-du-male-un-ami.html
un joli petit roi HB; les Philistins étaient à Gaza; tu vois l'histoire ne date pas d'hier.
Je pense souvent à toi Magali et suis les progrès de ton petit Loup avec beaucoup d'intérêt
Tu as raison Brig, d'ailleurs c'était un homme qui frottait
Ah Herbert j'aurai aussi "me faire" l'éphèbe d'Agde dans la foulée
Si peu Ariaga; sans doute la réclusion due à l'hiver qui se traine
Lui non plus Gérard, et puis ça fait un sacré exercice de mettre le feu à du marbre
ben j'ai pas osé aller plus loin Bérangère; dis ça reste raisonnable tout de même?
le texte vaut le détour Gicérilla... et j'engage mes lecteurs à venir te lire; ce texte pourrait te faire une excellente vitrine
MDR Muse !
BBB
ether
tu sais? Le mois dernier j'ai reçu un PPS dans lequel on montrait cette statue avant et après qu'elle se nourrisse de Mac-do.
Trop drôle avec ses bourrelets, poignées d'amours, cuisses et bras de camionneurs et des joues de hamsters.
;o))
bises
Quelle coquine, notre Muse! Mais il est vrai que ce David vous donnerait des idées en exposant ainsi sa virilité! Ton poème est fort bien tourné. Passe une bonne journée malgré le froid! Arlette
Vincent c'est celle que propose Gicérilla...Va lire son texte ;)
Aha, ce poème est excellent! Rabelaisien, épicurien, Michel-"Angelique"!
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