mardi 1 avril 2008

Combien…

Combien…

Combien s’écouleront de saisons et d’années,

De jours interminables avant de nous trouver?

Si Cronos a placé des bâtons dans nos roues

Qu’il sache que jamais nous craindrons son courroux.


Combien d’heures à attendre au regard de nos vies

Avant que de ne voir nos visages épanouis?

L’espace d’un moment où ouvrant ton message

Nous compterons les jours pour ne plus être sages.


Combien s’égrèneront de minutes insensés

Pour que nos doigts émus osent enfin se toucher

Caresser nos visages, nous tenir par la main,

Regarder les étoiles en attendant demain?


Et combien de secondes sur l’éternité

Avant que nos deux corps puissent enfin fusionner ?

Le temps de ces instants que nous volons au Temps

Sera le temps des larmes de mon bonheur présent.




La plume a encore du mal à retrouver le chemin de l'encrier, elle se sent si seule. Elle était double. Les jours s'écoulent mieux que les nuits. Merci de vos mots de soutien, vos bonjours...
Lecteur que ta journée soit ensoleillée et belle.


10 commentaires:

Anonyme a dit…

Tes poèmes sont très beaux, tu n'as pas perdu le chemin de l'encrier: je crois que les chagrins poussent à l'écriture.
Heureuse que tu aies envie de venir à une de mes expos, je te recevrais avec grand plaisir comme je l'ai fait pour Ludivine. Carpentras, c'est fini, mais du 2 au 15 mai, j'expose avec mon amie chinoise à Pernes-les-Fontaines, dans une splendide chapelle. Nous ne serons que toutes les 2 et gardons l'expos. Ce serait super, mais nous en reparlerons le moment venu. Je t'embrasse. Arlette.

Brigetoun a dit…

du mal ?
est ce cela qui lui donne cette belle fermeté - non, elle l'avait déjà - et c'est pourquoi j'aime tant tes poèmes. Intemporels

Wictoriane a dit…

La poésie ressemble aux ailes dont la vie nous a privé et la plume est notre "merci". Nous ne pourrions vivre sans aile n'est-ce pas ?...

Anonyme a dit…

Petite grenouille ne te soucies pas des chagrins d'anoures, demain est un autre jour !

Rosie a dit…

Ta plume se ressource bien à ton encrier car j'adore ce texte, il est si doux et amoureusement écrit.

Continue de cheminer, ma douce amie, le chagrin s'atténuera, tu y penseras encore à notre Marie, mais tu le feras toujours avec grand plaisir et nostalgie, elle ne te quittera jamais.

Dans tes écrits, je sens un peu de son inspiration poétique transitant à travers ta plume.

Alors, sois la plume, elle sera l'encrier et Marie continuera de t'inspirer.

Bon mercredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

herbert a dit…

Bonjour, Muse.
La plume, par ta main, te conduira petit à petit vers une lumière retrouvée qui ne fermera pas la porte du passé, mais qui l'éclairera.
Merci beaucoup pour tes mots qui me font mieux te connaître.
Bisous pour toi.

Anonyme a dit…

Tu as retrouvé ta verve, tu dois retrouver le moral, je sais c'est plus facile à écrire qu'à faire...

Anonyme a dit…

Maryanne comme ce texte est beau!!Non tu n'as rien perdu, ta plume est toujours aussi belle et fait rêver, aujourd'hui.
Pour le moral je sais, c'est moins facile, mais tes amis sont là.....:-)Pas toujours à toi de soutenir les autres non?? Laisse toi un peu porter à ton tour!!!!
BBBB
Ptit'mary

tanette a dit…

Bon courage Muse, prends bien soin de toi. A bientôt.

vincent a dit…

c'est très beau quand même muse.
Ca me rappelle du...........
c'est aussi beau que ce qu'elle écrivait.
comment va ta maman?
bises